4/12ème RCA Algérie

6 avril 2010

PILAF VERT SP 89.041. 4ème ESCADRON du 12ème

PILAF VERT

SP 89.041.

4ème ESCADRON du 12ème R.C.A.

Parcours de l'Escadron:

A L G E R I E

Missions : Maintien de l'ordre dans le quartier d'Akbou, avec ouvertures de routes et escortes de convois dans la vallée de la Soummam, ainsi que la protection de nuit de la voie ferrée de Sidi-Aich à Beni Mansour, soit 45 km. Puis, après son implantation dans le secteur de M'Sila, Quartier du Dréat, pacification et protection de l'oléoduc Hassi-Messaoud à Bougie.

1er octobre 1958 - le 1er escadron du 8ème R.C.A. étant venu fin juillet de Bou-Ficha en Tunisie est dissous et rattaché au 12ème R.C.A. constituant le 4ème escadron.

Implantations :

1er octobre 1958 - 1er octobre 1960 PC et Escadron à Guendouza près d'Akbou, Secteur de Bougie

Poste du 1er Peloton à la ferme Gros début 1960 au 1er octobre 1960.

Un poste à Mechta Dialem 1960 à juin 1961

1er octobre 1960 - 2 août 1961 PC Escadron à M'Sila

2ème Peloton en poste à Baniou d'Octobre 1960 au 2 août 1961

Un Peloton en poste à El Gassia de mai 1961 au 2 août 1961

2 août 1961- 28 avril 1962 PC Escadron au Hammam Dalaa

1er Peloton à Dokkara puis à Tarmount du 25 octobre 1961 au 27 avril 1962

Un peloton à Beni Ilmane d'août 1961 au 26 avril 1962

Un Peloton Porté à Dar Kebira d'août 1961 au 1er mars 1962

Postes Bir Mahdi et Dar Shira

28 avril 1962- 22 juillet 1962 Ighzer Amokrane

22 juillet 1962 - début Octobre 1963 - Ferme Oudali à Bougie

début octobre - 15 novembre 1963 - Bougie - Camp de la Plaine.

F R A N C E

19 novembre 1963-30 novembre 1963 Dissolution de l'Escadron à Sissonne

O D B

Capitaines ayant commandé l'escadron :

Lieutenant SOLET 1er avril 1958 - 26 janvier 1959

Capitaine de LESCURE 26 janvier 1959- 30 août 1961

Capitaine CHABOUREAU 30 août 1961 - 14 mars 1963

Capitaine COURBON 20 avril 1963 -

Lieutenant en Premier : Lieutenant BALEYTE 1958 - 1959

Lieutenant LE CARRER 1960 1961

Lieutenant IMBERT de BALORE 1961

Lieutenant MARTIN 1961 1962

Lieutenant DUMESNY 1962 1963

Premier Peloton : S/Lieutenant BAQUE 1958 AMM8

Lieutenant LE ROUX 1959

S/Lieutenant GROSS 1960

S/Lieutenant MATHIEU 1961

S/Lieutenant HERRSCHER 1962

S/Lieutenant TIMSIT 1962

S/Lieutenant PERRIN 1963

MDL/Chef CHAUVIN

Deuxième Peloton : S/Lieutenant MESTDAGH 1958 Half Track

Adjudant LEFEUBVRE 1959 1960

S/Lieutenant de PANAFIEU 1960 1961

Aspirant REAUX 1962

S/Lieutenant KIEFFER 1962 1963

Troisième Peloton S/Lieutenant CARUANA 1958 - 1959 AMM8

S/Lieutenant MAUREAU 1959 1960

S/Lieutenant BURBAUD 1961 1962

S/Lieutenant ARNOULD 1962 1963

Quatrième Peloton : S/Lieutenant FAIVRE 1958 - 1959 Half Track

Adjudant VERDU 1959

S/Lieutenant OBIN 1960

S/Lieutenant SIRIZZOTTI 1960 1961

S/Lieutenant NIEPCE 1961 1962

S/Lieutenant de LAGAUSIE 1962

Aspirant COMBRET 1962 1963

Aspirant BLONDEAU 1963

Médecin Aspirant ZALUZEC

Chef Comptable : MDL/Major ROUSSEAU 1959

Chef effectifs : Adjudant BOUTHILLER 1958 1959

Soutien de la Harka 705

Autres S/Officiers :

Adjudant Jacques SICRE, Robert SCHWARTZ

MDL Chef Joseph CARRETERO, Roger GUILLON

MDL Michel CAHART, Charles ZIMMERMAN, Jean-Claude PIQUET, Serge LOAEC, Michel BONAFUENTE, Gérard AUBERT, Guy MOUZIN, Jean-Claude FIARDO, Richard WINKLER, CLATEAU, LAGARDE, Philippe MEYER

Matériels : en mai 1959 : Escadron à 2 Pelotons d'AMM8 et de Scouts-cars

AM.M8 : PC/PHR 17 Côte d'Azur, 80 Franche Comté, 81 Kabylie, 85 Gévaudan, 86 Guyenne, 87 Guadeloupe, 88, 89 Gascogne, 90 Gard, 91 Grésivaudan, 92 Goxviller, 93 Gatinais, 95 Gabon, Garigliano, Sidi Bou Othman, Bou Ficha, Castel Forte

Scout-cars (1958/1959)82, 88, 89, 92, Jeeps, Half-track, 4X4, 6X6, GMC, semi-remorque avec citerne.

1er octobre 1958 - Akbou situé à 140 kilomètres du PC du Régiment à M'Sila - Le Lieutenant SOLET conserve le commandement de l'Escadron qui vient d'être formé avec les éléments du 1er Escadron du 8ème R.C.A arrivés deTunisie.

Réalisation D. Dasse

1958 - Le 1er Escadron du 8ème RCA va devenir le 4ème Escadron du 12ème RCA

Le Lieutenant René BALEYTE conduit la Jeep.

Collection Famille Baleyte

de gauche à droite : Docteur Aspirant CROSS -S/Lieutenant FAIVRE - Lieutenant SOLET - S/Lieutenant CARUANA - S/Lieutenant MESTDAGH - S/Lieutenant MASCART - Lieutenant BALEYTE - S/Lieutenant BAQUET.

Collection R. Mestdagh

sur l'AM, de gauche à droite : S/Lieutenant MESTDAGH - Docteur Aspirant CROSS - S/Lieutenant BAQUET.

debouts : Lieutenant SOLET - S/Lieutenant MASCART - S/Lieutenant FAIVRE - Lieutenant BALEYTE - S/Lieutenant CARUANA.

Collection R. Mestdagh

de gauche à droite : le Lieutenant BALEYTE, le Commandant en Second le 8ème RCA, le Colonel GRAND-PIERRE Commandant le 8ème Régiment de Chasseurs d'Afrique, le Lieutenant SOLET, le S/Lieutenant BAQUET.

Collection R. Mestdagh

Septembre 1958 - Départ de la Classe 56 2/C

Collection F. Caruana

Octobre 1958 - Mission au port de Bougie - Le cargo " Rose Schiaffino"

Collection F. Caruana

Une partie du Peloton Caruana

Collection F. Caruana

Octobre 1958 - L'équipage de l'AMM8 " AVIGNON" ?

A droite, le MDL Jean ALLIEY

Collection J. ALLIEY

Octobre 1958 - M'Sila, le Fanion du 4ème Escadron est remis officiellement au Lieutenant SOLET.

Akbou vu de Guendouza.

Collection J.C. Girault

Vue prise du piton face à Akbou, et en bas de la photo, la ferme Guendouza du 4/12RCA avec la CRD et un Commando du 2ème RIMA.

Collection B. Prudent

décembre 1958 - Guendouza - L'intérieur du poste qui sent le parfum de l'olive à cause de l'huilerie qui se trouve à côté, près du mess des S/Officiers.

Collection L. Langlet

Décembre 1958 - Le Peloton FAIVRE. Avant dernier à droite, le MDL Raymond TOUSSAINT, dernier à droite, le MDL Louis LANGLET.

Collection L. Langlet

Guendouza - Les hélicoptères près du poste de l'Escadron.

Collection L. Langlet

Collection B. Prudent

25 décembre 1958 - Noël au mess de Guendouza :

de droite à gauche: MDL Jean ALLIEY - MDL GAUDIN - X - X.

de gauche à droite : X - X - X - X - X - MDL ALLIEY - X

se tenant le genou : MDL ALLIEY.

Collection J. ALLIEY

6 janvier 1959 - Guendouza - Le Capitaine François de LESCURE prend le Commandement de l'Escadron.

Entrée du PC à Akbou

Collection G. Bretonneau

8 mars 1959 - Vallée de la Summam près de Takrietz - Déraillement d'un train suite au sabotage de la voie. Depuis la route, dans son AMM8, le S/Lieutenant MAUREAU assiste à l'explosion qui a projeté la locomotive Alstom en l'air avant qu'elle ne retombe dans le lit de la Summam. Quelques mois plus tard, la locomotive a été treuillée et remontée par le Génie Militaire.

Collection E. Bédez

Mars 1959 - Guendouza - 3 Chasseurs de sortie en ville. Au centre Etienne BEDEZ.

Collection E. Bedez

11 mars 1959 - vers 15 heures, sur la RN 26 au nord d'Akbou, un convoi de véhicules de la Gendarmerie de Bougie retournait vers Bougie après une inspection. A quelques kilomètres derrière lui, une Patrouille Blindée du 4/12 RCA commandée par le S/Lieutenant MAUREAU escortait un autre convoi de véhicules civiles, effectuant par la même occasion la fermeture de route quotidienne. A 7 kilomètres d'Akbou, dans une série de virages entourés de nombreux oliviers, près du pont d'Ibouziden, le convoi des Gendarmes fut pris dans une violente embuscade. Alerté par radio, la Patrouille Blindée se porta immédiatement sur les lieux. Débordant pour intervenir contre les rebelles, appuyé par les tirs canons des 2 AMM8 du 12ème RCA, un Scout-car de cette Patrouille fut touché plusieurs fois par les tirs ennemis. Les rebelles s'enfuirent vers l'oued Maasoum. Dans le scout-car du 12ème RCA, on releva un blessé grave, le Chasseur Albert MONOD, qui fut évacué par hélicoptère vers l'hôpital de Bougie et qui malheureusement décéda quelques jours plus tard, et trois blessés plus légèrement, le Brigadier Chef BELMAR, chef de voiture, le Brigadier COSTANZA, conducteur du Scout-car et le Chasseur BEDEZ. Robert BELMAR, blessé de deux balles au bras, et Etienne BEDEZ, le cou transpercé d'une balle, furent évacués par route dans le véhicule du Commandant de Compagnie de Gendarmerie vers l'hôpital de Bougie. Quant à Cosimo COSTANZA, pourtant blessé à la tête, il refusa de se faire évacuer et reprit le volant de son véhicule.
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7 et 8 mai 1959 - 3 Patrouilles blindées de l'Escadron participent à l'opération "IGRHAM" dans le Secteur d'Akbou au titre du bouclage de zone. Ici, au col des Chênes, au dessus d'Akbou. Bilan :nombreuses caches détruites, documents trouvés, stock de ravitaillement, de l'habillement et un peu d'armement.

Pendant l'opération, au col des Chênes, au dessus d'Akbou

Collection B. Prudent

Le Chasseur Bernard PRUDENT servant la 12,7.

Collection B. Prudent

Eté 1959 - Guendouza près d'Akbou. Entrée du Poste sur la RN 26, rue principale et route de Bougie.

Collection G. Bretonneau

Entrée de Guendouza avec chicanes et contrôle des véhicules.

L'antenne a été dressée à l'aide d'un treuil de GMC à la demande du Capitaine de LESCURE afin d'avoir une liaison radio avec le PC de M'Sila, mais une trop longue distance en a empêché le fonctionnement.

Collection B. Prudent

Collection G. Bretonneau.

Une entrée du Poste de Guendouza.

Le panneau indiquant l'Escadron a été peint par le Chasseur Bernard PRUDENT sur ordre du Capitaine de LESCURE.

Collection B. Prudent

Pour voir deux photos de Guendouza en 2012

Collection J.C. Girault.

Eté 1959 - Guendouza - Entretien des véhicules dans la cour principale.

Collection B. Prudent

14 juillet 1959 - Préparation pour le défilé.

Collection B. Prudent

Fin Juillet 1959 - Lors de l'Opération "Jumelles", le 1er R.E.P. se trouvait près de l'Escadron à Guendouza-Akbou.

les 30 et 31 juillet 1959 - le Peloton MAUREAU effectue un bouclage de zone à Bel Ayel.

Collection J.C. Girault

Collection G. Bretonneau

Automne 1959 - Poste de Guendouza.

Collection A. Pelhatre

En attente pour faire le plein d'essence.

Collection B. Prudent

Collection A. Pelhatre

Entrainement au tir au bord de la Soummam, tireur, le Chasseur Maurice DEPLANTE.

Collection J.C. Girault

...tireur, le Brigadier Jean-Claude GIRAULT.

Collection J.C. Girault

...

Collection J.C. Girault

Début Septembre 1959 - Un peloton participe à l'opération " Oscar " dans le Secteur d'Akbou...

... Le Capitaine de LESCURE les mains sur les hanches.

Collection G. Bretonneau

27 septembre 1959 - Le Peloton MAUREAU intervient au sud du Beni Mellikeuch, participant à l'arrestation de nombreux suspects.

Automne 1959 - Quartier d'Akbou - Découverte d'une cache HLL. A gauche, le Capitaine de LESCURE.

Collection G. Bretonneau

13 novembre 1959 - 2 Patrouilles blindées de l'Escadron, aux ordres du Colonel Commandant le Secteur d'Akbou, participent à l'opération "Orchidée" en surveillance de la route Akbou - Tizi N'Slib. l'Opération se déroulant dans l'Ighram et sur les pentes du massif de Chellata avec des éléments du 1/11ème RIMA, du 1er REP, du 1er RCP, du 3/2ème RIMA et du 3/64ème RA et moyens aériens.

Novembre 1959 - Quartier d'Akbou - De gauche à Droite : Le Brigadier GIRAULT et le Chasseur VIARNES en opération.

Collection J.C. Girault

Décembre 1959 - Mission au col de Chellata. Gauche à droite : Pilote Jean VIARNES, Brigadier Jean-Claude GIRAULT et Chasseur Maurice DEPLANTE.

Collection J.C. Girault

8 janvier 1960 - Akbou - Visite du Général CAZENAVE, Commandant la 19ème D.I. et la ZOC.

11 janvier 1960 - Le Peloton LEFEVRE participe à une opération montée par le Commandant du Secteur d'Akbou.

Février 1960 - Guendouza - La Chambre de l'armurier, le Chasseur BRETONNEAU...

Collection G. Bretonneau

...La Chambre du Brigadier GIRAULT...

Collection J.C. Girault

...La Chambrée. De gauche à droite : Chasseurs DAVIS, VIARNES et DEPLANTE.

Collection J.C. Girault

Mars 1960 - Guendouza - Douche improvisée par bidon de 200 litres d'eau chauffée par le soleil ! De gauche à droite : Le Chasseur REBILLARD, le Brigadier GIRAULT et le Chasseur MASSELOT.

Collection J. C. Girault

7 mars 1960 - Guendouza - L'Aspirant de PANAFIEU prend le commandement du 2ème Peloton.

13 mars 1960 - 2 Pelotons de l'Escadron récupèrent un FM au cours d'une intervention.

Printemps 1960 - Guendouza - De gauche à droite : X , le Brigadier Gilles GUICHARD, JOUANES.

Collection G. Guichard

Printemps 1960 - Guendouza - Le Vaguemestre, le Brigadier Gilles GUICHARD.

Collection G. Guichard

Le Poste de Garde du poste de Guendouza. Le Chasseur Guy BRETONNEAU.

Collection G. Bretonneau

Printemps 1960 - Guendouza - Le Brigadier vaguemestre GUICHARD. En haut et à droite, le grand bâtiment blanc où se trouve le PC du Secteur d'Akbou.

Collection G. Guichard

Poste de Garde sud de Guendouza. Le Chasseur BRETONNEAU.

Collection G. Bretonneau

... Poste de Garde de Guendouza...

Collection G. Bretonneau

Printemps 1960 - Le Chasseur Gérard LAFFOND, pilote de l'AMM8 "Guadeloupe", quitte la route pour le ravin ! Aussitôt, il a cette réflexion : " Un Capitaine de bâteau en détresse ne quitte pas son équipage, moi LAFFOND, pilote de l'AMM8, je descendrai de l'AM quand elle sera revenue sur la route " ...

Collection G. Bretonneau

...Autre sortie de route lors d'un retour de Bougie vers Guendouza, l'AMM8 " Guyenne ", pilotée par le Chasseur Gilbert BUSSON, dérape sur des gravillons. Là encore, il faudra le lot 7 et les plaques PSP pour la sortir du fossé...

...et nouveau dérapage d'une AMM8 pitotée par le Chasseur VERGUET en allant vers Tizi-S'Lim.

Collection J.C.Girault

Printemps 1960 - Guendouza - Au fond les cuisines. De gauche à droite : Les Chasseurs BOURDET et BRETONNEAU, le Brigadier GUICHARD, debout le Chasseur BRUN.

Collection G. Guichard

...De gauche à droite : Chasseurs DEPLANTE, BOURDET, BUSSON, BRETONNEAU, X ...

Collection G. Bretonneau

Printemps 1960 - Guendouza - Anniversaire du Père Cent à la "Chambre des Miracles". De gauche à droite : Gilles GUICHARD, Guy BRETONNEAU, Emile BRUN, Guy BIENDON, Bernard BOURDET et Jean VIARNES de la Classe 58 2/C.

Collection G. Guichard & G. Bretonneau

Pâques 1960 - Le matin, devant le monument aux morts d'Akbou, à la sortie de la Messe.

Collection G. Bretonneau

... GIRAULT, VIARNES et BUSSON...

Collection J.C. Girault

Pâques 1960 - L'après midi - Sur le terrain municipal de foot d'Akbou, rencontre d'une sélection de l'Escadron contre l'équipe locale. Résultat : L'équipe des Chasseurs se fait "plumer" par 6 buts à 2 !

Collection G. Bretonneau

Printemps 1960 - L'école d'Ighzer Amokrane

Collection G. Bretonneau

Juin 1960 - Guendouza - Le Peloton BALEYTE.

Collection J.C. Girault

... de gauche à droite : Chasseurs CASTELI, JOURDAIN, CASTAN, FIARDO, FOLCHI et TOURNIAIRE.

Collection G. Tourniaire

Juin 1960 - Guendouza - Le Sport comme détente...

Collection J.C. Girault

... Baignade à Bougie...

Collection G. Tourniaire

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Collection J.C. Girault

...De gauche à droite : Les Chasseurs BUSSON et MASSELOT.

Collection J.C. Girault

Eté 1960 - Examen du CA2 à Dar Kebira au 2ème Escadron

Collection J.C. Girault

Juin au 8 juillet 1960 - Opération de regroupement des Ouled Mansour. Les murs des maisons sont élevés avec des briques de torchis fabriquées sur place par l'Aspirant SIRIZZOTTI et son Peloton. Les toits réalisés à partir des poutres des mechtas abandonnées, recouvertes de chaume. A partir du 8 juillet, une trentaine de familles prennent possession des maisons, d'autres viennent par la suite.

12 juillet 1960 - Participation de l'Escadron à la Prise d'Armes à M'Sila pour le départ du Lieutenant-colonel du CHÉNÉ et à la prise de Commandement du Régiment par le Lieutenant-colonel BLACAS.

14 juillet 1960 - Fête Nationale à M'Sila et dans tous les postes de l'Escadrons.

26 Juin à Septembre 1960 - Poste Maison Cantonnière, au pont sur l'Oued El Ham, décidé suite à l'opération 25 juin 1960 par le Commandant du Quartier. Ce poste est confié à l'Aspirant SIRIZZOTTI et son Peloton. D'une maison abandonnée, l'Aspirant et son Peloton réalisera un poste solide, où l'eau sera apportée par citerne mobile de 300 litres qui est remplacée tous les deux jours par une autre citerne pleine accompagnée des vivres nécessaires pour nourrir le Peloton.

Collection G. Bretonneau

Début des travaux avec le MDL Michel CAHART...

Collection J.C. Girault

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Collection J.C. Girault

...Les forçats, Chasseurs BUSSON, ROBILLARD, le Brigadier GIRAULT et le Chasseur VERGUET...

Collection J.C. Girault

...La pause avec le MDL Michel CAHART...

Collection J.C. Girault

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Collection J.C. Girault

La construction du mirador

Collection J.C. Sirizzotti

Le Mirador est opérationnel

Collection J.C. Sirizzotti

Juin à Septembre 1960 - Maison Cantonnière - Vue du poste.

Collection J.C. Sirizzotti

Collection G. Bretonneau

Juin à Septembre 1960 - Poste Maison Cantonnière -Le S/Lieutenant SIRIZZOTTI et son Scout-car

Collection J.C. Sirizzotti

Juin à Septembre 1960 - Poste Maison Cantonnière - La levée des Couleurs

Collection J.C. Sirizzotti

Juillet 1960 - Un détachement HLL ayant été repéré dans l'oued d'Aïn Sedra, à 6 kilomètres sud-est de Mechta Dialem, le Peloton SIRIZZOTTI intervient sous une pluie battante, surprend et capture douze HLL.

Juillet 1960 - Guendouza

Collection G. Bretonneau

Eté 1960 - Guendouza - Le MDL Charles ZIMMERMANN, Chef de patrouille blindée, prépare la revue de munitions.

Collection G. Tourniaire

Eté 1960 - Guendouza - de gauche à droite : Le Brigadier COUDOUNI, le S/Lieutenant de PANAFIEU et le Chasseur TOURNIAIRE.

Collection G. Tourniaire

Eté 1960 - La Popote du Peloton BALEYTE avec le S/Lieutenant de PANAFIEU au centre...

Collection J.P. Girault

... Debout à gauche les Chasseurs VERGUET, puis REBILLARD. Accroupi à gauche, le Chasseur MASSELOT...

Collection J.P. Girault

...Popote du Peloton BALEYTE.

Collection J.C. Girault

Eté 1960 - Salle à manger extérieure !

Collection G. Bretonneau

Août 1960 - Guendouza - De droite à gauche : Les Chasseurs BRETONNEAU, DEPLANTE, VIARNES et BUSSON avec "Chouquette" dans les bras.

Collection G. Bretonneau

Juin à Septembre 1960 - Poste Maison Cantonnière - La préparation du Méchoui

. Collection J.C. Sirizzotti

Juin à Septembre 1960 - Le poste d'Ouled Mansour.

Collection J.C.Sirizzotti

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Collection P. Toutant

Collection G. Bretonneau

Juin 1960 - Poste d'Ouled Mansour - Le S/Lieutenant SIRIZZOTTI...

Collection P. Toutant

... Le Chasseur Philippe TOUTANT.

Collection P. Toutant

.Juin à septembre 1960 - Poste d'Ouled Mansour - Un beau tableau de chasse de gangas - Le S/Lieutenant SIRIZZOTTI et le MDL PIQUET.

Collection J.C. Sirizzotti

Juin à septembre 1960 - Poste d'Ouled Mansour - La tente du S/Lieutenant SIRIZZOTTI

Collection J.C. Sirizzotti

Juin 1960 - L'Armée donne un métier, même coiffeur ! Le Chasseur TOUTANT.

Collection P. Toutant

Juin 1960 - Ouled Mansour - Départ du Brigadier/Chef Albert GOUDARD.

Collection P. Toutant

Août 1960 - En ouvrant la trappe d'une cache, le Harki " Touil " reçoit une rafale de PM en pleine poitrine. Grand, costaud, loyal et courageux, il est toujours le premier à vouloir pénétrer dans les caches qu'il découvre. Ces caches, souvent de 2mX2m, sont mal étayées. La pluie abondante suffit parfois à les effonder. A l'intérieur, une natte à même le sol permet à 3 ou 4 HLL de s'allonger pour dormir pendant qu'un guetteur scrute alentours
.

Fin septembre 1960 - Le vieux Sherman, avec sa pelle, est muté du Peloton Pionniers de M'Sila au PC de l'Escadron.

Collection R. Devige

Fin septembre - Eléments de l'Escadron - une équipe Half-track.

Collection R. Devige

Octobre 1960 à juin 1961 - Le poste de Mechta Dialem en construction

Collection J.C. Sirizzotti

Octobre 1960 à juin 1961 - Poste Mechta Dialem - Un moment de détente avec l'Adjudant SICRE, adjoint pendant deux mois.

Collection J.C. Sirizzotti

Mechta Dialem - Sous tente en attendant la fin des travaux.

Collection J.C. Girault

Le MDL Jacques MIHOUBI

Collection J.C. Sirizzotti

Octobre 1960 à Juin 1961 - Poste de Mechta Dialem - Deux infirmières de l'Assistance Médicale Gratuite de passage.

Octobre 1960 à juin 1961 - Poste de Mechta Dialem - Le Piper-facteur va bientôt larguer le sac du courrier au-dessus du poste.

Collection J.C. Sirizzotti

Octobre 1960 à juin 1961 - Poste de Mechta Dialem - Le méchoui est-il suffisamment cuit ?

Collection J.C. Sirizzotti

Les T6 du petit terrain d'aviation d'Aïn-Diss, soutien aérien, avec comme piste d'envol des plaques PSP emboitées les unes dans les autres.

Collection J.C. Sirizzotti

Octobre 1960 à juin 1961 - Au sud de Mechta Dialem

Collection J.C. Sirizzotti

Nouvelle implantation des Pelotons

Réalisation D. Dasse

1er octobre 1960 - Déménagement d'Akbou Guendouza à M'Sila sous les ordres du Lieutenant LE CARRER, en l'absence du Capitaine de LESCURE en permission . Déménagement de l'armurerie avec le MDL/Chef BOUËTARD et ses deux Chasseurs armuriers.

Collection G. Bretonneau

... De gauche à droite: AUGIA, X LEPRESTRE, CANONE, BARBRY, PARAS, FIARDO...

... Déménagement du PC...

Collection G. Bretonneau

... 1er arrêt à la sortie de BBA...

Collection G. Bretonneau

... 2ème arrêt près de Medjez...

Collection G. Bretonneau

... M'Sila ...

Collection G. Bretonneau

...En arrivant à M'Sila, une équipe de volontaires pour le nettoyage. De gauche à droite : Les Chasseurs BRUN, GUICHARD, BOURDET et BRETONNEAU...

Collection G. Bretonneau

... et l'aménagement des lieux.

Collection G.. Bretonneau

...De gauche à droite : MDL FIARDO, Chasseurs TOURNIAIRE, FOLCHI et JOURDAN...

Collection G. Tourniaire

...de gauche à droite : Chasseurs CANONE, MARECHAL, RUSSEIL, REGNIER et TOURNIAIRE.

Collection G. Tourniaire

14 octobre 1960 - le 4ème Peloton trouve et détruit une cache dans les Maadid.

16 octobre 1960 - Opération "Aurore" montée avec les 1er et 4ème Escadrons et le 4ème Zouaves. Résultats : Une mine de 40 kg découverte.

Octobre 1960- 2 Août 1961 - Entrée du poste de Baniou du 2ème Peloton nouvellement construit. A Baniou sont créées une école construite en dur et une antenne "Assistance Médicale Gratuite" avec un infirmier à demeure.

Collection D. Radice

Collection G Mouzin

Octobre 1960- 2 Août 1961 - Poste de Baniou - Vue du mirador. Une AMM8 alimente le projecteur.

Collection G. Mouzin

Octobre 1960-2 août 1961 - Poste de Baniou - Vue sur le piton où se trouvait le mat des Couleurs, à quelques centaines de mètres du poste. Pour le cérémonial des couleurs le matin et le soir, il fallait y aller en jeep.

Collection G. Mouzin

Même date, mêmes lieux. Au poste de garde, le Chasseur de 1ère Classe Serge FOUCHER.

Collection S. Foucher

Octobre 1960- 2 août 1961 - Poste de Baniou - Revue de munitions par le MDL FIARDO.

Collection G Mouzin

Même date, mêmes lieux - Le Peloton Pionniers de l'ECS est devenu le 4ème Peloton de l'Escadron. A gauche, le Chasseur de 1ère Classe Serge FOUCHER.

Collection S. Foucher

Octobre 1960-2 Août 1961 - Patrouille à Baada - Dans la jeep: à l'arrière Chasseur MOUZIN, au volant Chasseur BENITO, au FM Chasseur GALLET. Sur l'AM: Chasseur NERELLE et X, au dessus: Chasseur PAWLAK.

Collection G. Mouzin

Octobre 1960-2 Août 1961 - Patrouille blindée au Méharif. Arrêt à un puits.

Collection G. Mouzin

9 novembre 1960 - Un Peloton trouve et détruit une cache près d'un oued à deux kms à l'ouest du poste de Chellal.

7 décembre 1960 - Une opération menée avec un Peloton de l'Escadron, une Compagnie du 4ème Zouaves, le Commando, les GMS 52 et 93 et la Harka 705 permet de récupérer des pétards et amorces, ainsi qu'une grenade.

Décembre 1960 - PC à M'Sila - Les Chasseurs BRETONNEAU et BOURDET devant le tableau des Gardes.

Collection G. Bretonneau

3 janvier 1961 - M'Sila - Départ en opération du 2ème Peloton. Deux caches sont mises à jour contenant une machine à coudre et du matériel.

Collection G. Bretonneau

6 au 8 janvier 1961 - L'Escadron assure la protection des Bureaux de vote pour le Référendum.

12 janvier 1961 - le 2ème Peloton trouve cinq caches dans son Quartier. dont une contenait une bicyclette.

15 janvier 1961 - Un Brigadier du 4ème Peloton à la tête d'un Groupe-Auto-Défense à cheval dépendant de l'Escadron découvre deux caches à Oued Lougmane, récupérant un fusil de chasse, un PA, une grenade ainsi que des documents.

16 janvier 1961 - Les différents Pelotons de l'Escadron trouvent 9 caches dans la journée !

Départ en opération.

Collection G. Tourniaire

19 janvier 1961 - Une nouvelle cache est mise à jour par le 3ème Peloton. Dans cette cache des médicaments et des documents sont saisis.

Enlisement près du Chott el Hodna

Collection G. Tourniaire

...Sur les dunes, près du Chott...

Collection G. Tourniaire

... Avec contrôle de Kaïma...

Collection G. Tourniaire

20 janvier 1961 - Le 2ème Peloton récupère un fusil de chasse, deux cartouches et une grenade.

22 janvier 1961 - le 3ème Peloton monte une embuscade de nuit dans la région de M'Sila.

25 février 1961 - Un silo à grains est découvert lors d'un ratissage. Quelques arrestations

4 mars 1961 - Le S/Lieutenant MATHIEU et ses Harkis accroches un groupe de HLL et récupèrent armes et documents. D'autre part, ils trouvent 3 caches contenant 2 PA, une grenade et des documents.

8 mars 1961 - Le Chef de Corps autorise pour 230 NF d'achat de moutons pour la fête de l'Aïd el Seghir, la rupture du jeûne du Ramadan, des Harkis et Musulmans de l'Escadron.

22 avril 1961 - Au cours d'un accrochage avec un élémént HLL, le S/Lieutenant MATHIEU à la tête de sa Harka est blessé. Deux caches avec des documents seront découvertes.
.

23 avril 1961 - M'Sila - Prise d'Armes à l'occasion de la Saint-Georges devant le Monument au Morts avec la participation d'un peloton de l'Escadron.

23 avril 1961 - Nouvelle découverte de 4 caches contenant des effets militaires par le 4ème Peloton.

24 avril 1961 - En opération, une Patrouille blindée du 4ème Peloton met une cache à jour.

11 mai 1961 - Le Chef de Corps autorise pour 120 NF d'achat de moutons pour l'Aïd el Kebir, la fête du Sacrifice, des Harkis et Musulmans de l'Escadron.
.

12 mai 1961 - Un Peloton Half-track part pour le maintien de l'Ordre à Alger, sous les ordres du Capitaine CLAVIE.

13 au 17 mai 1961 - Opération montée près du poste de Mechta Dialem par le 3ème Peloton.

19 mai 1961 - Le Lieutenant-colonel BARRAS, Chef de Corps, convoque les Capitaines Commandants d'Escadron pour les informer de l'interruption des Opérations offensives.

Juin 1961 - Recensement des habitants à la SAS de Chellal, en voisin. MDL FIARDO et Chasseur ZITOUNI.

Collection G. Mouzin

Juin 1961 - SAS de Chellal - De gauche à droite : Chasseurs MOUZIN, BECHU, Brigadier X , BONAFUENTE.

Suite à une inspection de février 1961, la SAS de Chellal avait été jugée en insécurité. Il fut décidé par le commandement qu'alternativement, une semaine sur deux, les Postes de Baniou et d'El Gassia fourniraient un noyau actif composé d'un Brigadier et de 5 Chasseurs.

Collection G. Mouzin

Juin 1961 - Poste de Baniou - Construction de la piscine qu'il fallait remplir avec une citerne !

Collection G. Mouzin

...Repas entre amis...De gauche à droite : Les Chasseurs GUYON, DIGARD, TOUTANT, TOURNIAIRE et BONAFUENTE.

Collection G. Tourniaire

Les Chasseurs DORTAS, VALLET, le Brigadier GALLET, les Chasseurs TOURNIAIRE et BENTOUTI.

Collection G. Tourniaire

3 juillet 1961 - Un élément de l'Escadron découvre une cache vide et la fait sauter.

14 juillet 1961 - M'Sila - Préparation de l'Escadron pour le défilé. Le Chasseur TOURNIAIRE nouveau pilote de l'AMM8 " Guadeloupe".

Collection G. Tourniaire

14 juillet 1961 - Poste de Baniou - de gauche à droite: Les Chasseurs PAWLAK, Guy MOUZIN, BECHU & AMRIA

Collection G. Mouzin

2 Août 1961 - Le 2ème Peloton déménage du poste de Baniou pour aller au Hammam Dalaa remplacer des éléments du 2ème Escadron qui viennent prendre sa place à Baniou.

Collection G. Mouzin

Mai au 2 août 1961 - Poste El Gassia - Vue intérieure du poste depuis le mirador.

Ce poste nouvellement créé permet de contrôler l'ensemble du douar Saïda. Il y est créé une école en dur, une antenne "Assistance Médicale Gratuite" avec un infirmier, et un Foyer Sportif pour les jeunes, animé par des moniteurs musulmans formés à Issoire, en Métropole.

Collection J. Niepce

.Mai au 2 août 1961 - Poste El Gassia - Le Peloton NIEPCE en escorte de convoi.

Collection J Niepce

Mai au 2 août 1961 - El Gassia - L'Aspirant NIEPCE à cheval avec la Harka.

Collection J. Niepce

Mai au 2 août 1961 - El Gassia - Thé à la menthe lors d'un contact avec la population du douar El Soltane, en présence du Sergent harki.

. Collection J Niepce

Mai au 2 août 1961 - El Gassia - Vue du lieu dit Mechta El Mekek, à 5 km du Chott El Hodna.

Collection J. Niepce

Mai au 2 août 1961 - El Gassia - L'équipe de l'Assistance Médicale Gratuite.

L'équipe médicale était escortée dans des permanences au village, lors du marché, une fois par mois.

Collection J. Niepce

Nouvelle implantation du PC et des Pelotons de l'Escadron

Réalisation D. Dasse

2 août 1961 - Echange de cantonnements entre le 2ème Escadron et le 4ème Escadron. Le 2ème Escadron vient à M'Sila alors que le 4ème Escadron s'installe à sa place au Hamman Dalaa et dans certains de ses postes. Vue prise d'un piper de l'ALAT. Abandon des postes d'Ouled Mansour avec supression Harka et GAD, et de Mechta Dialem qui était devenu "un vrai bijou " qui venait d'être terminé.

Collection G. Mouzin

7 août 1961 - Une opération montée par l'Escadron permet de découvrir et détruire une cache dans son nouveau Quartier.

Début Août 1961 - Le Peloton NIEPCE quitte El Gassia et s'installe au poste de DOKKARA avec ses AMM8, remplaçant un peloton de chars du 2ème Escadron qui vient prendre sa place à El Gassia.

Collection J. Niepce

13 août 1961 - En cours de Patrouille, cinq Chasseurs du 3ème Peloton sont blessés accidentellement par balles de PM.

29 août 1961 - Lors d'un déplacement à El Haourane, un Half-track de l'Escadron en doublant accroche la robe de Madame SAAID et la fait tomber, lui occasionnant quelques blessures.

30 août 1961 - El Hammam - Le Capitaine CHABOUREAU prend le commandement de l'Escadron en remplacement du Capitaine de LESCURE. Présentation de l'Escadron au complet

Collection G. Mouzin

Présentation de l'équipage : MDL FIARDO, Chasseur BENITO, Brigadier MOUZIN

Collection G. Mouzin

Septembre-Octobre 1961 - Hammam Dalaa - Brigadier MOUZIN et MDL d'AUDIFFRET

Collection G. Mouzin

Septembre-octobre 1961 - Hammam Dalaa - Revue d'armement et de matériel

Collection G. Mouzin

Septembre-octobre 1961 - Hammam Dalaa - Tir au fusil lance-grenades avec le MDL/Chef MERIC, debout, commandant le 2ème Peloton, et le Chasseur MOUZIN, tireur.

Collection G. Mouzin

Septembre-octobre 1961 - Hammam Dalaa - T6 de l'Armée de l'air après un atterrissage forcé, suite à un problème de moteur. Suivant la tradition, le pilote a été hébergé à l'Escadron et a copieusement arrosé tous les présents au mess.

Collection G. Mouzin

Septembre 1961 - Poste de Dar Kebira - L'Adjudant SICRE est chef de poste et du peloton porté avec 20 hommes et 2 Half-tracks et une jeep.

23 septembre 1961 - Un élément de l'Escadron trouve une grenade.

Fin septembre-octobre 1961 - Peloton CA2 au poste de Dar Kebira - 1er rang de gauche à droite: X, X, AUBERT, X, LACOURT, BONAFUENTE. Rang debout: X, X, X, X, X, l'Aspirant BURBAUD, arrivant de Saumur, Commandant le Peloton, X, le MDL WINKLER adjoint, MOUZIN, X, X, STEPIAN.

Collection G. Mouzin

L'ancienne école, en dehors du poste, sert de salle de cours. L'instruction se fait l'arme sur les genoux. Les exercices sur le terrain sont concrets, réalisés dans une ambiance d'insécurité permanente.

Collection C. Lacourt

21 septembre 1961 - Entre la ferme Leu et le poste de Medjez - L'AMM8 en panne de crabot, ne permettant pas une utilisation au combat pour un bouclage dans la région du Ksob, retourne au Hammam Dalaa.

Collection G. Mouzin

Septembre-25 octobre 1961- Dokkara - L'Aspirant NIEPCE en visite dans un douar de son S/Quartier

Collection J. Niepce

Septembre-25 octobre 1961 - Poste de Dokkara - Un sergent Harki en opération près du poste

Collection J. Niepce

2 octobre 1961 - Opération dans les environs de la ferme Lleu où une cache est découverte.

6 octobre 1961 - nouvelle opération dans le Quartier.

13 octobre 1961 - Participation de tout l'Escadron à Opération "Cancer", avec un Peloton du 3/12, un Peloton du 2/12, des GMS 52 et 93, de l'équipe OR Secteur. Au bilan : 1 révolver 12m/m, 3 fusils de chasse, des granades OF et DF, ainsi que des documents.

16 octobre 1961 - Opération réalisée dans son Quartier.

17 octobre 1961 - Une Patrouille de l'Escadron découvre 2 caches. 3 HLL arrêtés.

21 octobre 1961 - Nouvelle opération sur renseignement dans le Quartier. 3 caches sont mises à jour contenant 75 cartouches.

25 octobre 1961- Le Peloton NIEPCE vient occuper le poste de Tarmount en remplacement d'un peloton du 5ème Escadron. Le poste sur le piton vu de l'oued.

Collection J. Niepce

25 octobre 1961-décembre 1961 - Poste de Tarmount - Vue depuis le mirador nord.

Collection J. Niepce

25 octobre 1961-décembre 1961 - Poste de Tarmount - Vue intérieure prise du mirador nord

Collection J. Niepce

25 octobre 1961-décembre 1961 - Poste de Tarmount - Le Peloton NIEPCE.

Collection J. Niepce

25 octobre 1961-décembre 1961 - Poste de Tarmount - Séance d'instruction au "Lance Patates" avec un MAS 36LG51, par le S/Lieutenant NIEPCE

Collection J. Niepce

25 octobre 1961-décembre 1961 - Poste de Tarmount - Séance de tir sur zone interdite, en dessous du poste.

Collection J. Niepce

25 octobre 1961-décembre 1961 - Le Peloton NIEPCE à M'Sila pour une prise d'armes.

Collection J. Niepce

25 octobre 1961-décembre 1961 - Poste de Tarmount - Le "gourbi" du S/Lieutenant NIEPCE.

Collection J. Niepce

25 octobre 1961-décembre 1961 - Poste de Tarmount - Le S/Lieutenant NIEPCE et son adjoint, le MDL/Chef XX, en visite chez un chef de village.

Collection J. Niepce

25 octobre 1961-décembre 1961 - Poste de Tarmount - Surveillance hebdomadaire du souk.

Collection J. Niepce

7 novembre 1961 - Patrouille effectuée avec le 3/12 et l'OR du 4/12 sur la RN de Medjez au Ksob, puis dans le Quartier du Dréat.

13 novembre 1961 - 2 suspects sont poursuivis pour contrôle d'identité. RAS

24 novembre 1961 - Une patrouille de l'Escadron trouve 2 tonnes d'orge dans une cache dans son Quartier. Un suspect s'enfuie.

27 au 29 novembre 1961 - Opération montée par l'Escadron avec les GMS 93 et la Harka 702. Plusieurs arrestations. Suite à cette opération, une nouvelle cache est découverte deux jours plus tard.

2 décembre 1961 - Le ralliement d'un HLL permet de récupérer son fusil de chasse avec ses cartouches ainsi que des documents.

3 décembre 1961 - Suite à une exploitation de renseignements, quatre caches sont découvertes. A l'intérieur, des munitions, des médicaments, des uniformes et des documents sont récupérés.

5 décembre 1961 - Suite à un renseignement, une fouille est faite autour de Mechta Rherba, en limite nord du Secteur.

Novembre-décembre 1961 - Hammam Dalaa - Tir au mortier. A gauche, le MDL WINKLER, à droite, l'Adjudant SICRE à la radio.

Collection G. Mouzin

Novembre-décembre 1961 - Hammam Dalaa - Le Brigadier Chef MOUZIN après une partie de boules de neige.

Collection G. Mouzin

14 décembre 1961 - Une opération est montée par le Chef d'Escadrons ESTIEU, Commandant provisoirement le Régiment, avec les 3ème et 4ème Escadrons, les GMS 52 et 93 ainsi que les Pipers de la base d'aviation de M'Sila. Une cache vide est découverte.

15 décembre 1961 - Dar Kébira - Inspection du poste par le Général Commandant la ZOC et la 19ème D.I.

16 décembre 1961 - Une Patrouille de l'Escadron trouve une cache dans son Quartier.

19 décembre 1961 - Opération montée par le Chef d'Escadrons ESTIEU, Commandant provisoirement le 12ème RCA avec le 2/12, le 3/12, le 4/12, le 49ème B.I. et les GMS 93. Pour cause de très mauvaise météo, l'opération est démontée le lendemain.

22 et 23 décembre 1961 - Opération montée par le Chef d'Escadrons ESTIEU, Commandant provisoirement le 12ème RCA, avec des Pelotons des 2ème, 3ème et 4ème Escadrons, du 49ème RI, des GMS 93.

11 janvier 1962 - Accompagné du 29ème Bataillon de Chasseurs Alpins, l'Escadron trouve et détruit une cache .

25 janvier 1962 - 2 nouvelles caches sont détruites dans le Quartier de l'Escadron.

10 février 1962 - Inspection par le Général commandant le Corps d'Armée de Constantine et du Général commandant le ZOC à Beni-Ilmane.

18 février 1962 - Une opération est montée dans le Dréat aux ordres du Commandant en Second du Régiment avec des Pelotons des 2ème, 3ème 4ème Escadrons, les GMS 93, les Harkas 701 et 702, appuyés par l'aviation du 1er PARR de M'Sila.

24 février 1962 - La Harka de l'Escadron accroche un groupe de HLL. 2 fusils de chasse et des documents sont récupérés.

1 mars 1962 - Rencontre fortuite avec un HLL. Au bilan : Un PA, 3 grenades et des documents.

10 mars 1962 - Accrochage avec un groupe de HLL dans son Quartier, de l'armement et des documents sont saisis.

Avril 1962 - Une AMM8 de l'Escadron en liaison à M'Sila, devant le mess des S/Officiers.

Collection M. Gascoin

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5 avril 2010

Nouvelle implantation de l'Escadron Réalisation

Nouvelle implantation de l'Escadron

Réalisation D. Dasse

27 avril à 30 avril 1962 - Mouvement de l'Escadron quittant Hammam Dalaa pour venir s'installer en cantonnement à Ighzer-Amokrane dans la vallée de la Soummam. Le convoi est prêt à partir.

Collection G. Mouzin

Collection F. Le Rachinel

Mai 1962 - Ighzer Amokrane - La chambrée du 1er Peloton.

Collection F. Le Rachinel

Ighzer Amokrane - Les sanitaires.

Collection F. Le Rachinel

Mai 1962 - NOTE DE SERVICE

Ighzer Amokrane - Les Chasseurs Fernand LE RACHINEL et Michel CREVEL "Le Banjo".

Collection F. Le Rachinel

Ighzer Amokrane - Le Parc AMM8.

Collection F. Le Rachinel

Collection M. Crevel

...entretien des AM M8...

Collection M. Crevel

La gare d'Ighzer-Amokrane.

Collection F. Le Rachinel

Mai 1962 - Le Chasseur CREVEL du 2ème Peloton s'entraine au tir sur AMM8

Collection M. Crevel

Mai 1962 - Préparation aux tirs.

Collection M. Crevel

Mai 1962 - Patrouille à El Kseur.

Collection F. Le Rachinel

Mai 1962 - Entre Takertietz et Seddouk. Escorte d'instituteurs enlevés.

Collection F. Le Rachinel

Ce même lieu en juillet 2012 !

Collection Lounes

Mai 1962 - Escorte dans les gorges de Kerrata.

Collection F. Le Rachinel

...

Collection F. Le Rachinel

...

Collection F. Le Rachinel

La gare de Dra El Mizan...

Collection F. Le Rachinel

... et celle de Sidi Aich.

Collection F. Le Rachinel

3 Chasseurs du 2ème Peloton.

Collection M. Crevel

Juin 1962 - Camion sur le port de Bougie. Familles de Harkis en partance pour la Métropole.

Collection G. Mouzin

Juin 1962 - Le Port de Bougie. Protection de l'embarquement.

Collection G. Mouzin

...

Collection F. Le Rachinel

Le Chasseur Fernand LE RACHINEL entre deux camarades.

Collection F. Le Rachinel

Juin 1962 - Escorte de convoi sensible. Préparation des AM par les Chasseurs LE RACHINEL et BLANCHOIN

...

Collection F. Le Rachinel

1er au 29 juillet 1962 - Etat d'alerte "YANKEE" commençant la veille du jour de l'indépendance de l'Algérie.

22 juillet 1962 - Le PC, le PHR et le 1er Peloton partent s'installer à la Ferme Oudali près de Bougie.

Sous guitoune en attendant les "préfabriqués" ! l'orage fait un lac...

Collection F. Le Rachinel

... Les lits "Picot" ont les pieds dans l'eau...

Collection F. Le Rachinel

23 Juillet 1962 - le 3ème Peloton rejoint la ferme Oudali.

24 juillet 1962 - les 2ème et 4ème Pelotons se regroupent avec le reste de l'Escadron à la ferme Oudali.

cliquer sur la photo pour voir le diaporama du Chasseur LE RACHINEL

Le 4ème Escadron du 12ème R.C.A. à la ferme Oudali – Bougie, par le Chasseur Fernand LE RACHINEL. La musique "Symphonie n°3 en fa majeur" de Johannes BRAHMS. La mise en page de Loïc AUBOIN.

Aménagement du terrain de la ferme Oudali. La vie autour de la ferme. Revue de matériel. Le Lieutenant Pierre MARTIN regarde ASTRUC et son paquetage. Entrée de la ferme. L'encadrement du 4ème Escadron. Le Capitaine CHABOUREAU, l'Adjudant SICRE et le MDL/Chef X à une Prise d'armes. Le MDL/Chef Joseph CARRATERO et son équipage. Paysages de Kabylie, dont les gorges de Kerrata. Ascension vers le fort Gouraya et Bougie vue du fort. Retour en Métropole par Alger, avec embarquement sur le "Kairouan" avec le MDL Philippe MEYER. Derniers souvenirs de l'Algérie. Le Chasseur Fernand LE RACHINEL pendant la traversée. Arrivée à Marseille et la gare Saint-Charles.

Fin juillet 1962 - Enfin le confort des préfabriqués...

Collection F. Le Rachinel

Eté 1962 - Ferme Oudali - Le MDL/Chef LASTERE chef du 1er Peloton.

Collection Famille Lastere

Collection Famille Lastere

Collection Famille Lastere

L'entretien physique par le sport.

Collection F. Le Rachinel

...A la plage " Les Aiguades" au dessous du cap Bouak, près de Bougie. La montagne en face, le cap Carbon. Un chemin pédestre, dit "La Corniche", relie les deux caps. Ci-dessous : Les Chasseurs LE RACHINEL, UBELMANN et VALADAS.

Collection F. Le Rachinel

à comparer avec la photo de 2012

Juillet 1962 - Le Chasseur LE RACHINEL de garde à l'entrée de la ferme Oudali.

Collection F. Le Rachinel

Le Chasseur de 1ère Classe Michel CREVEL sur la plage à Bougie.

Collection M. Crevel

16 août 1962 - Ferme Oudali - Visite du Colonel commandant l'A.B.C. en Algérie accompagné du Colonel KEIM

Août 1962 - Le Chasseur de 1ère Classe Michel CREVEL et son banjo.

Collection M. Crevel

...Quelques Chasseurs du 1er Peloton...

Collection M. Crevel

Le Chasseur CREVEL est prêt pour aller monter la garde.

Collection M. Crevel

Août 1962 - Sorties à Bougie entre Copains du 1er Peloton. De gauche à droite : Chasseurs MARQUE, LE RACHINEL, X, et CREVEL.

Collection M. Crevel

Collection F. Le Rachinel

...

Collection F. Le Rachinel

...

Collection F. Le Rachinel

... de gauche à droite, Chasseurs MARQUE, LE RACHINEL, X, CREVEL.

Collection F. Le Rachinel

...

Collection M. Crevel

20 août 1962 - Visite à l'Escadron du Général Commandant la 19ème D.I. accompagné du Colonel KEIM

21 août 1962 - Exercice par roulement des pelotons à Toudja. Lors d'un barrage, contact avec un élément de l'ALN sans incident.

25 août 1962 - Un élément de l'escadron reçoit une mission d'escorte de Darguinah à Akbou.

28 août 1962 - Un Peloton de l'Escadrons part en escorte de Darguinah vers Akbou.

11 septembre 1962 - Des éléments de l'escadron assurent la protection du repli de la Gendarmerie de Tazmalt.

14 septembre 1962 - Une prise d'Armes a lieu à la caserne Rouc à Bougie à l'occasion du départ du Colonel KEIM. L'Escadron est représenté par un Peloton.

21 septembre 1962 - Le 2ème Peloton escorte un convoi sensible de Djidjelli à Bougie. La jeep du peloton tombe en panne après l'embouchure de Djidjelli, sur la route du bord de mer. Il faut attendre d'être dépanné dans un poste de la Légion Etrangère voisin. Le convoi reprend sa mission dans la soirée.

Collection M. Crevel

Les Cadres du 4ème Escadron autour du Capitaine CHABOUREAU...

Collection F. Le Rachinel

... et la Revue de l'Escadron ...

Collection F. Le Rachinel

...Le Chef CARRATERO et l'équipage de l'AMM8 " GATINAIS"...

Le Capitaine CHABOUREAU Commandant l'Escadron avec le MDL Chef "X"

Collection F. Le Rachinel

25 septembre 1962 - Le 2ème Peloton prend en charge l'escorte d'un convoi d'armes et de munitions de Bougie à Constantine. Suite à une panne sèche d'une AMM8, le peloton prend du retard et arrive à Constantine à la nuit. Pour aller au camp Frey, il faut traverser le Rummel. Par manque de chance, le chef du convoi se trompe de rue et tous les véhicules doivent faire demi-tour dans un quartier indigène, parmi les civils plutôt étonnés. Il fait nuit quand le convoi se présente devant le poste de garde qui n'est pas informé de son arrivée ! Il y a quand même 20 tonnes d'armes et de munitions ! Au camp Frey à Constantine le lendemain:

Collection G. Mouzin

27 septembre 1962 - Le 2ème Peloton de l'Escadron rend les Honneurs au Général commandant le 22ème Corps d'Armée sur le terrain d'aviation de Bougie.

3 octobre 1962 - L'Escadron a mission d'escorter un convoi sensible de Bougie à Sétif.

Collection G. Mouzin

30 octobre 1962 - Un véhicule d'un des pelotons de l'Escadron tombe en panne au cours d'une escorte sur Telergma. Un peloton porté du 2ème Escadron, lui aussi en mission à proximité, vient lui apporter aide et reprend l'escorte à sa charge.

Automne 1962 - Sortie entre copains du 2ème Peloton à Bougie.

Collection M. Crevel

Automne 1962 - Ferme Oudali à Bougie - Au mess des S/Officiers: de face, le MDL/Chef LASTERE à la table du 1er Peloton.

Collection Famille Lastere

11 novembre 1962 - Prise d'Armes à Bougie.

20 décembre 1962 - Défilé à Bougie avec le 1er Escadron pour la dissolution de la 19ème Division d'Infanterie.

22 décembre 1962 - Près d'Akbou - Patrouille du MDL GUYON du 2ème Peloton en mission pour le repli de la Gendarmerie d'Akbou.

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Collection C.Guyon

25 décembre 1962 - Ferme Oudali - Noël à la table des MDL...

Collection J. Zaghet

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Collection J. Zaghet

... MDL ZAGHET, MDL CLATEAU, MDL LAGARDE.

Collection J. Zaghet

.30 décembre 1962 - Des éléments de l'escadron procèdent au repli de la brigade de Gendarmerie de Kerrata.

Collection J. Zaghet

31 décembre 1962 - Ferme Oudali - Carte de Voeux de l'Escadron

Collection C. Guyon

2 janvier 1963 - Séance de tirs à la mitrailleuse de 12,7 m/m à Cap Aokas.

9 , 11 et 16 janvier 1963 - Nouvelles séances de tirs aux armes individuelles et mitrailleuses de 12,7 m/m à Cap Aokas

16 janvier 1963 - Un élément de l'escadron fait escorte entre Bougie et Bône.

Début 1963 - Rallye inter-Escadron

Préparation de l'AMM8 du 2ème Peloton avec le MDL Philippe MEYER...

Collection J. Zaghet

... Avec MDL ZAGHET et MDL MEYER...

Collection J. Zaghet

... Le 2ème Peloton avec la coupe, vainqueur du Rallye !

Collection J. Zaghet

Décembre 1962 - Ferme Oudali - Le bar du mess des S/Officiers de l'Escadron. Derrière le bar, le MDL ZAGHET.

Collection J. Zaghet

Début 1963 - Retour d'un exercice de tirs du 2ème Peloton.

Collection C. Guyon

29 janvier 1963 - Prise d'Armes en l'Honneur du Colonel BARRAS qui quitte le Régiment.

30 janvier 1963 - Un Peloton escorte un convoi sensible jusqu'à Sétif.

6 février 1963 - Bougie - Une Patrouille du 1er Peloton de l'Escadron escorte un convoi sensible vers Telergma et Constantine. Arrêt au col des Oliviers.

Collection M. Crevel

Collection M. Crevel

15 février 1963 - Les AMM8 de l'Escadron vont tirer au canon à Cap Aokas.

20 février 1963 - Escorte d'un convoi de Bougie à Bône en commun avec le 1er Escadron

22 février 1963 - Un des Pelotons de l'Escadron escorte un convoi sensuble de Constantine à Bougie.

27 février et 5 mars 1963 - Tir en commun avec le 1er Escadron au pas de tir de Fort Clauzel, près de Bougie, tirs Carabine USM1, PA et PM. Les points bleus, sur la carte, indiquent les champs de tir.

collection J.C. Ewig

Le Fort Clauzel

Collection J.C. Ewig

2 mars 1963 - Le Lieutenant-colonel MARSAUCHE, nouveau Chef de Corps, vient inspecter l'Escadron.

5 mars 1963 - Séance de tirs aux armes individuelles à Fort Clauzel.

14 mars 1963 - Ferme Oudali - Prise d'Armes en présence du Chef de Corps, le Lieutenant-colonel MARSAUCHE, pour le départ du Capitaine CHABOUREAU et la prise de Commandement provisoire de l'Escadron par le Lieutenant DUMESNY, avec remise du Fanion...

Collection J. Zaghet

... Suivie d'un repas au mess des Officiers. Au centre l'Adjudant SICRE.

Collection J. Zaghet

La Classe 62 1/A fête son Père Cent.

Collection F. Le Rachinel

...

Collection F. Le Rachinel

27 mars 1963 - Séance de tirs aux PA et PM à Fort Clauzel.

28 mars 1963 - tir au canon sur AMM8.

20 Avril 1963 - Ferme Oudali - Prise d'Armes pour la prise de commandement de l'Escadron par le Capitaine COURBON.

Collection J.C. Ewig

1963 - Ferme OUDALI - AM.M8 de Commandement.

Collection J.C. Ewig

1963 - gauche à droite - Capitaine COURBON, Lieutenant DUMESNY, Aspirant BLONDEAU

Collection J.C. Ewig

7 et 9 mai 1963 - Tirs canons et mitrailleuses en commun avec le 1er Escadron au pas de tir d'Adrar-Imoula, près de Bougie.

Collection G. Koythyk

17 mai 1963 - Note de service

1961- 1962 - La ferme Oudali avant les constructions en "dur" & le terrain d'aviation à Bougie. Sur le terrain d'aviation, 7 Vertol HC21 et 10 T6.

Collection P. Jarrige

1963 - La même ferme Oudali occupée par les 1er et 4ème Escadrons du 12ème RCA.

Collection X. d'Aboville

1963 - Sortie de la ferme Oudali à Bougie

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Collection J.C. Ewig

1963 - Ferme Oudali - Les bureaux.

Collection J.C. Ewig

1963 - Ferme Oudali - Le Brigadier EWIG, au fond le dortoir.

Collection J.C. Ewig

1963 - Ferme Oudali - L'ALAT à l'Aérodrome de la Soummam

Collection J.C. Ewig

1963 - Ferme Oudali - L'entrée du camp et golf miniature

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1963 - Ferme Oudali - L'atelier de réparation des véhicules

Collection J.C. Ewig

.1963 - Ferme Oudali - Les douches

Collection C. Guyon

1963 - Ferme Oudali - Au fond, les ateliers à gauche, la cuisine à droite.

12_RCA_EWIG_44__Ma_jeep__les_ateliers____gauche_la_cuisine___droite_1963

Collection J.C. Ewig

1963 - Ferme Oudali - Réfectoire de la troupe.

Collection C. Guyon

1963 - Ferme Oudali - Un moment de repos dans la chambre

. Collection J.C. Ewig

6 juin 1963 - Un des Pelotons de l'Escadron escorte un convoi à Duzerville et revient le 9 juin.

10 juin 1963 - Inspection sanitaire par le Médecin-colonel, Directeur du Service de Santé de la 2ème Division, accompagné par les Chefs d'Étar-major de la 2ème Division et de la 22ème Brigade, préparation du déménagement du PC et des deux Escadrons de Bougie.

25 juin 1963 - Séance de tirs au canon et mitrailleuse.

3 juillet 1963 - Au programme : tirs au PM et au PA de jour et de nuit.

9 juillet 1963 - Tirs aux armes individuelles à Cap Aokas, stand de tir du camp des Zouaves.

11 juillet 1963 - Tirs aux armes collectives près de Bougie.

1963 - Ferme Oudali - Le 1er Peloton avec le MDL/Chef CHAUVIN

debout, 2ème en partant de gauche : Chasseur André RACAUD.

Collection J.C. Ewig

1963 - Ferme Oudali - Le 2ème Peloton

Collection J.C. Ewig

1963 - Ferme Oudali - Le 3ème Peloton avec l'Aspirant BLONDEAU

Collection J.C. Ewig

1963 - Ferme Oudali - PHR

Collection J.C. Ewig

1963 - Ferme Oudali - Les Sous-officiers de l'escadron

Collection J.C. Ewig

14 Juillet 1963 - L'Escadron se dirige vers le terrain d'aviation de le Soummam à Bougie pour la Prise d'Armes

Collection J.C. Ewig

14 Juillet 1963 - Terrain d'aviation de la Soummam à Bougie - Avant la Revue

Collection J.C. Ewig

14 Juillet 1963 - Terrain d'aviation de la Soummam à Bougie - Avant la Revue.

Collection J.C. Ewig

14 Juillet 1963 - Terrain d'aviation de la Soummam de Bougie - Char M24 " LORRAINE"

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Collection J.C. Ewig

14 Juillet 1963 - Terrain d'aviation de la Soumman à Bougie - AM.M8 de Commandement "ALSACE" avec l'Etendard du 12ème R C A

Collection J.C. Ewig

14 Juillet 1963 - Aérodrome de Bougie.

Collection J.C. Ewig

14 Juillet 1963 - Retour de Bougie à la ferme Oudali après le défilé.

Collection J.C. Ewig

1963 - Ferme Oudali, une partie de Volley-Ball

Collection J.C. Ewig

Eté 1963 - Plage de Tichy au retour d'exercice

Collection C. Guyon

Eté 1963 - Ferme Oudali à Bougie - Le Brigadier GREGEOIS dans son local radio.

Collection M. Gregeois

Eté 1963 - Ferme Oudali à Bougie - à gauche le Brigadier GREGEOIS, à droite le Brigadier BOUSQUET.

Collection M. Gregeois

Eté 1963 - La ferme Oudali à Bougie - Le Brigadier GREGEOIS .

Collection M. Gregeois

Eté 1963 - L'infirmerie de Bougie

Collection M. Gregeois

16 Juillet 1963 - Bougie - Le Lieutenant-colonel MARSAUCHE fait une conférence devant les Sous-officiers des 1er et 4ème escadrons.

22 juillet 1963 - un groupe de combat de l'escadron et un groupe de combat du 1er escadron vont monter la garde jusqu'au 26 juillet, auprès d'un hélicoptère accidenté près de Bougie.

24 juillet 1963 - Un Peloton part en escorte de convoi de Bougie à Philippeville. retour le lendemain. RAS.

1er août 1963 - tirs à la mitrailleuse de 30 près de Bougie.

7 août 1963 - Tirs aux armes individuelles pour tout l'Escadron au pas de tir de Fort Clauzel.

11 août 1963 - Alors qu'un Peloton était en détente organisée sur une des plages de Bougie, le Chasseur de 1ère Classe Louis CHERPIN s'est noyé. Ramené sur le sable par un de ses Camarades, Pierre RITOW, il n'a pu être réanimé. Une délégation du Régiment assistera aux obsèques le 13 août avant rapatriement du corps le 13 septembre.

21 août 1963 - tirs aux armes individuelles au Fort Clauzel.

30 août 1963 - Démonstration par un Officier de Bougie, sur le champ de tirs à Adrar Imoula, du radar anti-mortier AN MPQ10.

Août - Septembre 1963 - Ferme Sainte Cécile, près de Philippeville - Stage Peloton Elèves Gradés CA1 commandé par l'Adjudant JAEGGY et le MDL HAZERA. La ferme Sainte Cécile était occupée précédemment par le 3ème Escadron.

Réalisation J.C. Ewig

4 septembre 1963 - tirs aux PA et PM au pas de tir de Fort Clauzel.

12 septembre 1963 - Visite du Général de MENDITTE, Inspecteur de l'Arme Blindée et de la Cavalerie,

Un Peloton d'Honneur de l'Escadron se rend sur le terrain d'aviation de l'ALAT à Bougie.

Septembre 1963 - Ferme Oudali à Bougie - Le Brigadier GREGEOIS

Collection M. Gregeois

Octobre-novembre 1963 - Bougie - Ferme Oudali - Peloton d'Elèves Gradés CA2 commandé par le Lieutenant DUMESNY, avec comme adjoints les MDL NAPOLI & HAZERA.

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Collection J.C. Ewig

Octobre 1963 - Bougie - Le 12ème R.C.A. se trouve regroupé au Camp de la Plaine et prépare le retour en Métropole.

A la dissolution de l'Escadron à Bougie, au cours d'un festin de sanglier, le Capitaine COURBON remettra à chacun une belle goumette en argent ainsi qu'un jeu de photos.

Collection M. Gregeois

PERSONNAGES DE L'ESCADRON

1963 - Ferme Oudali - Les Brigadiers Gilbert HINGANT et Jean-Claude EWIG

Collection J.C. Ewig

Eté 1959 - S/Lieutenant Jacques MAUREAU

Collection J. Maureau

Juin 1963 - MDL Claude GUYON

. Collection C. Guyon

14 juillet 1961 - Le MDL Guy MOUZIN

Collection G. Mouzin

Eté 1963 - Le Brigadier Michel GREGEOIS

Collection M. Gregeois

Le MDL Jean ZAGHET au pic des Singes à Bougie.

Collection J. Zaghet

1962 - Le MDL/Chef " X "

1962 - MDL/Chef Robert LASTERE

Collection Famille Lastere

1960 - Le Chasseur Jean-Claude GIRAULT à Guendouza

Collection J.C. Girault

Pour l'embarquement des Chars et véhicules, le 15 novembre 1963, sur le paquebot BDC Bidassoa avec débarquement à Marseille.- voir onglet ECS -

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4 avril 2010

CITATIONS A L'ESCADRON Citation du Capitaine

CITATIONS A L'ESCADRON

Citation du Capitaine François de LESCURE, Commandant le 4ème Escadron, reçue le 20 novembre 1959 :

Commandant d’escadron qui se signale par son calme et ses qualités d’organisateur. Chargé des ouvertures de route et d’escortes sur la région d’Alger à Bougie, ainsi que de la surveillance nocturne de la voie ferrée de Sidi Aich à Beni Mansour, a assuré avec succès la circulation de nombreux véhicules civils et des trains, malgré les nombreuses tentatives rebelles pour s’opposer au trafic. S’est fait remarquer également au cours des opérations Jumelles en effectuant avec ses blindés des bouclages efficaces, notamment les 30 et 31 juillet 1959 sur la route du col de Chelatta, dans le douar Ighram, du 10 au 12 septembre, dans le douar Ouzellaguen, et le 27 septembre sur les pentes sud du Beni Melli Kouch, prenant ainsi une part importante à la mise hors de combat de 50 rebelles et la récupération de 22 armes.

Citation du Sous-lieutenant Francis CARUANA

Collection F. Caruana

Citation du Lieutenant René BALEYTE

Collection Famille Baleyte

Citation du Chasseur Régis DEVIGE

Collection R. Devige

RECITS CONCERNANT L'ESCADRON

Capitaine François de LESCURE, Commandant le 4ème Escadron du 26 janvier 1959 au 30 août 1961.

J'ai reçu le Commandement du 4ème Escadron du 12ème Chasseurs d'Afrique le 26 janvier 1959. L'Escadron était stationné à Akbou, au sud de la vallée de la Soummam qui conduit au nord à Bougie, coupant en deux la Kabylie.

Cet Escadron était constitué par les restes du 4ème Spahis Tunisien précédemment stationné à Gabès en Tunisie et qui comprenait, avant sa dissolution, trois escadrons à cheval, dont le personnel était indigène, et un escadron d'auto-mitrailleuses, dont la majorité du personnel venait de France.

Lors de l'indépendance de la Tunisie, ce Régiment a été dissous, sauf l'Escadron d'auto-mitrailleuses ramené dans un premier temps au camp de Bou Ficha près de Tunis, puis dirigé sur l'Algérie et stationné à Akbou en Kabylie, tout en étant rattaché administrativement au 12ème Chasseurs d'Afrique stationné à près de cent kilomètres, à M'Sila.

A part un peloton détaché à Bougie, la zone d'intervention de l'Escadron était constituée par la moitié sud de la vallée de la Soummam et ses abords, ce qui impliquait souvent l'utilisation des quelques routes de montagne où, en hiver, on trouvait facilement cinquante centimètres de neige, dans le vent et les congères.

En 1959, le FLN était très fortement implanté dans toute la région et notre mission était d'assurer, de jour comme de nuit, la protection des routes et de la voie de chemin de fer d'Oued Mansour à Bougie et de participer, dans la mesure où le terrain le permettait, aux opérations de ratissage du terrain en appui avec les troupes à pied.

Lorsque j'ai pris le commandement, début 1959, l'Escadron se trouvait déjà là depuis plusieurs mois. Au début, avant mon arrivée, il s'est trouvé confronté, à plusieurs reprises et sans dommages pour lui, à des embuscades auxquelles le FLN a vite renoncé, car elles lui coutaient trop de pertes.

Une fois cependant, un détachement de l'Escadron avec lequel je me trouvais, revenant un après midi de Bougie vers Akbou par la route principale au fond de la vallée, a reçu quelques coups de fusil qui nous ont couté un blessé, mort quelques jours plus tard. Ce fut la seule perte de l'Escadron de toute la durée de la guerre.

La Vallée de la Soummam, entre Bougie et Ouled Mansour, est suivie par une voie ferrée qui a fonctionné pendant toute la durée de la guerre à peu près normalement. Mais vers le milieu de l'année 1959, à plusieurs reprises, le FLN l'a fait sauter pour rappeler son existence, sans d'ailleurs tuer personne.

Il a été alors décidé de contrecarrer son action en faisant circuler sur cette voie, toute la nuit, une patrouille composée de plusieurs wagons de marchandises, tirés ou poussés par une draisine (petite locomotive de manoeuvre) suivant les horaires variés pour être imprévisibles de l'adversaire.

Cette patrouille, pourtant très vulnérable, n'a jamais subi aucune attaque directe, ce qui eut pourtant été facile et d'une redoutable efficacité dans les portions où la voie se trouvait en "balcon" au dessus de ravins.

Il y a eu pourtant un essai de pose d'une mine visant cette patrouille, mais ses poseurs ont été obligés à plusieurs reprises de la reposer sans arriver à la faire fonctionner, jusqu'au jour où devenue trop visible, elle a été repérée par une patrouille française laquelle, en embuscade, n'a plus eu qu'à attendre l'arrivée de ceux qui venaient la réinstaller.

A l'été 1960, l'activité du FLN avait été suffisamment réduite pour que la présence permanente de blindés dans cette région soit devenue inutile et le commandement a décidé de rendre cet Escadron à son Régiment, le 12ème Chasseurs d'Afrique qui avait en charge le Secteur de M'Sila, plus au sud, sur un terrain très différent, presque désertique, le Hodna, avec son Chott pourvoyeur de mirages.

L'adversaire n'y employait plus que de petits détachements, s'efforçant de passer inaperçus, mais qui lui permettaient cependant de maintenir une forte pression sur la population, ce qui exigeait de notre part une grande vigilance.

L'Escadron fut alors scindé en plusieurs postes, le PC de l'Escadron se trouvant à M'Sila même, avec celui du Régiment.

En juillet 1960, un détachement armé du FLN ayant été repéré, caché dans la profonde tranchée d'un oued près de Mechta Dialem, l'intervention rapide du Peloton SIRIZZOTTI, camouflé dans son approche par une pluie violente (chose rare) permit de capturer, presque sans combat, une dizaine de fellaghas.

Le jour même, est installé sur place le poste de Mechta Dialem, construit avec des matériaux locaux, c'est à dire des briques d'argile, par le personnel du Peloton. Ce poste restera en place jusqu'à la fin des opérations, malgré des conditions de vie difficiles, en particulier le manque d'eau.

D'autres postes furent répartis dans la région: Baniou sur la route de Bou Saada tenu par le Peloton du Lieutenant de PANAFIEU, Mechta Dialem, Ouled Mansour dont la défense était assurée par les villageois eux-mêmes organisés en auto-défense et équipés de fusils de chasse.

Le travail des militaires sur le terrain était de rechercher les nombreuses caches souterraines où, parfois, on découvrait un ou deux agents du FLN collecteurs de fonds.

C'est à Baniou qu'eut lieu un grave accident: l'un de nos "appelés" algériens (FSNA), un matin, pris d'un accès de folie, a vidé son chargeur de mitraillette sur tous ceux qui l'entouraient. Bien qu'immédiatement ceinturé et désarmé, une balle a atteint à la tête un de nos garçons qui l'entouraient. Le malheureux, arrivé de Métropole depuis quelques jours seulement, évacué immédiatement sur l'hôpital de Bou Saada, a pu être sauvé, mais en restant gravement handicapé.

A partir du référendum de janvier 1961, toutes les activités militaires ayant cessé, nous n'avions plus grand chose à faire et personnellement, ayant terminé mon séjour en Algérie, j'ai été rapatrié en Métropole en septembre 1961.

Sous/Lieutenant Jacques MAUREAU - Chef de Peloton au 4/12 RCA Début Janvier 1959 --- Début Mars 1960

Noël de Guerre en Kabylie

JEUDI 24 DECEMBRE 1959 23 heures

La première auto-mitrailleuse roule en silence dans la nuit incertaine, enchainant les virages de la nationale 26 descendant la vallée de l'oued Summam entre Maillot et Bougie. La nuit est menaçante et froide proche du gel.

Seule pas vraiment, puisque la seconde suit à quelques dizaine de mètres ni trop prés ni trop loin. Ne pas être isolé, mais garder sa liberté de manœuvre en cas d'attaque, rester en liaison radio permanente avec l'autre, bien entendu.

Deux petits fortins à roulettes, perdus dans un vaste territoire d'insécurité totale, ne pouvant, dans la nuit, compter que sur eux-mêmes en cas de ...Tous les postes français sont à cette heure , jusqu'à l'aube, barricadés dans leurs cantonnements fortifiés. On ne peut plus compter sur personne... les avions ne peuvent pas voler la nuit, les hélicos non plus. Peut-être par radio, mais dans quels délais ?

Le but de la mission c'est de faire régner l'insécurité pour les fellaghas sur la route de la vallée. La route, oui seulement la route ; on ne s'attarde pas dans les chemins de traverse. Bien sur, les moujahidins lovés dans leurs caches pendant le jour, suivent notre progression depuis notre départ, au son des moteurs et aux lumières des phares depuis les flans de la montagne toute proche. La nuit leur appartient.

Il est vrai que, depuis l'été, ils ont pris des sacrés coups. Ils sont moins nombreux, beaucoup se sont ralliés. Le vent a tourné. Mais les derniers s'accrochent. Ici ce sont des kabyles sobres et teigneux, bons soldats et connaisseurs du terrain comme personne.

Alors on cherche par tous les moyens a tromper l'ennemi. Les ordres de marche parviennent au chef de patrouille peu avant le départ par pli cacheté. L'itinéraire change à chaque patrouille, avec un nouveau diagramme de marche en zigzag. Pour être difficiles à repérer, on triche au maximum avec les phares : la deuxième voiture en feux black-out le plus souvent, la première alternant phare de route, projecteur de tourelle et black-out.

Sur certaines portions de route, on déboule phares éteints en seuls black-out, espérant surprendre dans un brusque allumage du puissant projecteur de tourelle, les barbouilleurs de drapeaux algériens, pas encore peints sur le goudron au précédent passage. Attention, à l'aveugle ça n'est pas facile, nos pilotes sont des as et ils ont l'instinct du chasseur...Mais on a eu des accidents.

Nous progressons sur le goudron parfois bordé de pins dont les branches font scintiller les éclats de lune. Il fait froid, très froid dans notre boite blindée ouverte à tous les courants d'air. Nous avons enfilé tout ce qui peut nous aider a tenir pour ces quelques six heures de patrouille de nuit, y compris des épaisseurs de journaux. Vraiment l'hiver c'est très dur, mais pas de problème,...c'est pour la France !

Dans chaque véhicule un équipage de quatre hommes expérimentés pour cette mission, bien armés mais qui ne représentent pas grand chose militairement. Il faut la jouer en souplesse, être rapides, mobiles et attentifs au moindre signe.

Huit hommes dans la nuit, solidaires et décidés, pour gêner nos ennemis et éviter qu'ils se sentent chez eux. A dire vrai, il y a, en plus, la draisine blindée (le peloton V.F. de notre escadron) qui poursuit sa patrouille sur la voie ferrée de la vallée un peu comme nous, mais, elle, rivée à la voie qui, parallèlement à la route, s'en rapproche parfois pour s'en éloigner plus loin. Les deux patrouilles sont indépendantes. Par moment fugitivement on perçoit au loin une lueur de leurs phares, mais eux aussi rusent avec l'éclairage...A l'occasion un bref contact radio avec nos camarades mais sobrement.

Le moment n'est pas au bavardage. Chacun est dans ses pensées mais il faut avant tout rester concentré avec l'esprit du chasseur.

Le plus dur c'est le froid, le courant d'air glacé de la vitesse circule librement à l'intérieur, depuis l'ouverture du pilote jusqu'à à la tourelle ouverte. Le froid mais aussi le sommeil qui risque de gagner l'un ou l'autre, spécialement le pilote. Le plus souvent, la journée qui précède n'a pas été de tout repos et les hommes sont fatigués, pleins d'allant mais fatigués.

Alors parfois le Chef de Voiture, après un écart plus ou moins prononcé, se permet un léger rappel du pied dans le dos du pilote, et...la trajectoire se redresse.

Pas de problème particulier ce soir, les virages s'enchainent ; on a passé le hameau de Takrietz ''la rouge'', particulièrement à risque, ou nous avons perdu un camarade, dans une embuscade, au printemps dernier. Après Takrietz, sur plusieurs kilomètres, pas un seul arbre sur 400 mètres de part et d'autre de la route : après plusieurs affaires sérieuses, l'autorité du Secteur a fait abattre les oliviers sur les abords de cette route. Ces espaces déserts font un effet sinistre, surtout la nuit, mais une embuscade devient difficile a y monter...

Rien de particulier ce soir, nous roulons vers le village d'El Kseur, sinon que ... c'est la nuit de Noël !

Nos hommes font leur boulot sans rechigner, impeccablement, personne ne s'est plaint.

Jamais personne ne se plaint. Ils sont fiers de ce qu'ils font, ils savent que quelque part ils sont les acteurs d'une histoire, de l'Histoire. J'aime leur façon légère mais responsable d'assumer la mission.

Mais ce soir... c'est Noël. Dans cette solitude bleu foncé, glacée, dangereuse ce simple mot allume des petites lumières dans les pensées intimes de chacun quel qu'il soit. Les souvenirs, les images anciennes vagabondent et tournent dans les têtes, cachées, intraduisibles. A cet instant personne n'y échappe, je crois.

La patrouille poursuit sa route, s'éloignant un peu plus de son cantonnement de Gendouze près d'Akbou. Moins de virages sur ce tronçon bordé souvent d'eucalyptus avec leurs troncs dont se détachent des tubes d'écorce fine et leur odeur si particulière humée plus pure dans la nuit.

Nous allons bientôt arriver à la limite Nord de notre itinéraire et nous allons devoir faire demi-tour. Au delà c'est une autre unité qui assure la mission.

Minuit est passé, un bref message radio du chef de patrouille : « stationnement en position combat au P.K. n°... pour demi-tour ensuite » Les deux blindés sont garés rapidement dans le noir dans un débouché de chemin, par leurs pilotes très habiles guidés par les aide-pilotes, blindés proches l'un de l'autre, en position de départ dans le bon ordre, tourelle de la voiture de queue pointée vers l'arrière. Moteurs coupés, zéro lumière, seules les radios en tourelle restent allumées.

Très vite les hommes sautent à terre ; pas tous, il en reste réglementairement un dans chaque tourelle.

C'est le moment attendu de se souhaiter discrètement, sobrement un bon Noël et de fêter ça comme on peut, pauvrement sans étoile ni bougie ni prière mais de bon cœur avec une grande chaleur. Quelques bouteilles de mousseux de Saumur sont sorties des coffres et posées sur les capots arrière. On peut trinquer entre nous non sans une certaine émotion. Pas de chant pas de symbole chrétien mais le Christ a bien dit : « quand vous serez réunis plusieurs en mon nom je serai au milieu de vous » N'est-ce pas le cas ici et maintenant ?

On entend vaguement dans le lointain des chacals qui pleurent'' craintivement comme des enfants. Plus loin à El Kseur nous aurions pu voir des vautours charognards divagant au milieu des ordures. C'est encore un territoire sauvage.

Chacun gardera mémoire, je crois, comme moi, de ce court moment unique de communion humaine si dépouillé si dense dans cette nuit hostile. Inoubliable...

Et maintenant, sans trainer, chacun a son poste, moteur en route, vérification armement, reprise contact radio, et en avant direction Akbou !

Toujours, au retour, l'esprit chasseur prime, cherchant à surprendre l'ennemi en plein travail de peinture indépendantiste sur la chaussée. Jamais nous n'y sommes parvenus...

Petit contact radio avec la draisine sur voie ferrée : nous nous souhaitons ''bon Noël''. Notre capitaine a eu le geste d'accompagner pour cette nuit-là l'équipage de ce blindé un peu particulier. Rien ne l'y obligeait mais il l'a fait. Chef discret, courtois, efficace, il est respecté et aimé des hommes de l'escadron. Comme nous, ils ont fait une courte halte pour ''arroser'' la Nativité.

Il va s'écouler encore plusieurs heures de route avant de rentrer au bercail, notre diagramme de marche nous imposant plusieurs courts retours en arrière et même une incursion au Sud de notre cantonnement de Gendouze. Tout à coup est-ce que je rêve éveillé : une branche d'arbre traverse la route. C'est, en fait, un malheureux porc-épic tous poils (soies) hérissés que nous avons manqué percuter. Ce n'est pas le premier mais le plus souvent on en voit sur les pistes forestières. Une nuit mon tireur, très bon fusil, en avait tué un avec ma carabine US M1. Le cuistot de l'escadron, boucher de son état nous l'avait apprêté de belle façon : délicieux, comme du porc.

Les derniers kilomètres paraissent interminables jusque vers cinq heures du matin. C'est le moment ou l'on s'interroge : qu'est-ce que je fais-là ? est-ce utile ? a qui ? pour qui ? C'est différent en opération ou l'on a guère le temps de se poser des questions, et le plus souvent de jour, en dynamique dans le ''bruit et la fureur''.

La réponse vient très vite, toute seule :

je sers mon pays ; ensemble nous contribuons à servir cette maison commune, notre pays et c'est la noblesse de ce pays de savoir suscité un tel engagement de masse. On nous a, plus tard, rebattu les oreilles de jeunesses sacrifiées, de soldats geignards récalcitrants ou traumatisés. Pour ma part (modeste), durant mes longs mois d'Algérie je n'ai rencontré que des jeunes français pleins d'allant, faisant tout simplement leur devoir, sans se poser de problèmes, sans solde, pour la gloire et ...la France.

Enfin nous rentrons chez nous, chaque véhicule garé à son emplacement, procédure d'arrêt des moteurs enclenchée, bâché avec soin, armes en sécurité et dans leurs étuis.

On est des Cavaliers, bigre, et le matériel est traité avec soin ; c'est le gage de pouvoir répondre à toute nouvelle nécessité.

Personne ne se fait prier pour rejoindre son lit, un peu avant l'aube. Pour mon compte j'ai, comme Sous-lieutenant chef de peloton, droit à une chambre dans cette modeste mechta-moulin à huile réquisitionnée. Comble du luxe, dans un angle est bâtie une petite cheminée qui, par chance fonctionne bien.

Ce matin-là, avec une grande délicatesse, un de mes hommes, en repos, vient de m'allumer un bon feu de bois qui, en cet instant, me procure un vrai bonheur pendant que je m'épluche de mes diverses couches avant de me jeter dans mon lit. Les planches de caisses d'obus (fournies par les artilleurs du Secteur) vont continuer à pétiller pendant que je rejoins au plus vite les bras de Morphée. Grand merci à l'allumeur, il n'avait aucune obligation.

Demain, ou plutôt dans quelques heures, jour de Noël, de nouvelles missions attendent peut-être mon peloton...

Jacques MAUREAU le 26 Avril 2016

P.S. Je dédis ce petit texte a tous les chasseurs (d'Afrique) de mon peloton du 4 /12 RCA avec lesquels j'ai vécu de nombreuses aventures, jusqu'à donner sa vie pour l'un, au courage et à la vaillance desquels je rends un vibrant hommage.

Brigadier Jean-Claude EWIG. Classe 63 1/B. 1er Peloton :

A notre arrivée, nous étions une dizaine à avoir fait le voyage par train, livrés à nous-mêmes !!! entre Alger et Bougie. Le Capitaine nous a reçu et nous a donné le programme du futur: pour moi, c'était une formation de tireur sur AMM8, puis le CA1 et le CA2. J'avais été sélectionné pour les EOR au centre de sélection, mais entre-temps la donne a changé. De GAULLE est passé par là et l'armée avait besoin de moins de personnel. Il fallait reconstruire l'armée.

J'ai passé quelques temps du côté de St-Charles (Constantinois), en formation dans une ferme avec des éléments d'autres escadrons. Suite à un avis de recherche lancé sur un site pieds-noirs de Philippeville, j'ai retrouvé, il y a trois ans, la famille propriétaire en France. J'ai pu faire un peu de tourisme à partir de Gastonville dans le Constantinois. Il faisait très chaud, nous allions nous baigner à la plage Jeanne-d'Arc, à Philippeville, en Half-track, et visiter un peu la ville. Nous sommes également partis vers Constantine, ville inoubliable !! sur son rocher au dessus des gorges du Rhummel, et par Batna, nous avons rejoint les belles ruines romaines de Timgad.

Nous avons défilé, le 14 juillet 1963, sur l'aérodrome de Bougie avec les escadrons qui se trouvaient à Aïn-Arnat, près de Sétif. Sans spectateurs, car les pieds-noirs étaient déjà rentrés en métropole. Donc, j'ai fait le programme annoncé par le patron, j'ai été nommé brigadier avant le retour, brigadier/chef en janvier 1964, un mois après mon arrivée au 3ème Hussards en Allemagne, puis Mdl, le 1er février 1964.

Nous avons quitté la ferme Oudali pour nous regrouper un kilomètre plus loin, dans le camp de la Plaine avec les autres escadrons. ( ancien camp de la Légion, avec des bâtiments en dur ). A l'occasion de ce départ, il y eut un grand festin en commun dans l'atelier de réparation transformé en salle des fêtes, voulu et organisé par le Capitaine COURBON et le lendemain des jeux dans le golf miniature. Après avoir nettoyé de fond en comble le casernement de ce camp, nous avons remplacé les carreaux cassés et scié le mât des couleurs, les pères blancs sont venus chercher les meubles. Le départ fut d'une infinie tristesse ! nous avons quitté le camp en colonne...l'armée du FLN attendait à l'entrée du camp pour en prendre possession! Ces images resteront gravées toute ma vie ! Puis direction le port où nous attendait le BDC BIDASSOA la "gueule ouverte". Nous avons embarqué les chars et autres véhicules lourds dans la soute et les véhicules légers furent amarrés sur le pont supérieur avec l'aide des marins. Il fallait bien amarrer, car avec un bateau à fond plat ce n'est pas triste pendant la tempête! Si mes souvenirs sont bons, nous sommes partis le lendemain, salués par des pieds-noirs restés en Algérie qui venaient voir le dernier régiment quitter l'Algérie par le port de Bougie. Nous sommes restés longtemps appuyés au bastingage pour faire le plein de ces belles images: Les Babors, le massif du Djurdjura, le Gouraya, la ville avec son inséparable place Gueydon, le cap Bouak, les Ayguades, le pic des singes et le cap Carbon avec son phare à 220 mètres d'altitude.

Après deux jours en mer, nous sommes arrivés à Marseille le 18 novembre, malades pour la plupart à cause de la tempête. Après avoir enlevé les chaînes, ce fut le débarquement des véhicules, puis, un beau défilé en colonne vers la gare pour le transbordement sur les wagons du train. J'ai pu prendre une photo unique; les chars qui se suivent en sortant du port. Nous sommes arrivés le lendemain ou le surlendemain à Sissonne, changement radical de décor, triste retour sous la pluie. Nous avons attendu l'arrivée du train pour décharger le matériel, lots de bords, armement et munitions... et tout laisser pourrir sur place. Le président de l'Amicale des anciens du 12ème RCA s'est promené, quelques années plus tard, dans le camp et a retrouvé, dans les ronces, l'AMM8 de commandement "Alsace", visible sur mes photos pendant le défilé du 14 juillet 1963, à Bougie.

Mes photos ont été prises par un appareil Dacora acheté au foyer de la ferme Oudali en 1963.

MDL Claude GUYON. Classe 62.2/C. 2ème Peloton.

J'ai été appelé à l'activité le 3 mai 1962, et affecté au centre d'instruction du 8ème Cuirassiers, à La Valbonne (Ain). En trois mois: apprentissage de la vie militaire et passage des permis: VL, PL, AMX 13, SHAFFEE M24.

Pour mes 20 ans, le 18 septembre 1962, j'étais en transit à Marseille, et le 21 septembre, embarquement pour Alger. J'ai loué une cabine de matelot pour ne pas être malade durant la traversée. A Alger, passage au centre de transit, espèce de caravansérail grouillant de jeunes soldats paraissant désemparés et inquiets (Moi aussi). Départ en train pour Sétif, séjour très bref en ce lieu, et convoi pour Bougie- la ferme Oudali- le 4ème escadron- 2ème Peloton. La route entre Sétif et Bougie, par les gorges de Kerrata, était assez impressionnante.

Première nuit à Oudali passée à courir de la baraque dortoir jusqu'au feuillées (Bien 50 mètres), à cause d'une bonne gastro, le casque lourd m'a été utile. Les hurlements des chacals ajoutaient du piment à la situation. Bien fait ! Mon père qui avait fait la campagne du Rif au Maroc, pour la capture d'Abd-el-Krim en 1921, m'avait mis en garde. "La nuit, n'oublies pas de mettre ta ceinture de flanelle. Fais gaffe aux moutiques." Il avait contracté le paludisme. Petit, j'avais peur quand il claquait des dents pendant ses crises.

L'encadrement nous a vite pris en main et le temps passait très vite. Permis AMM8 et CP1 obtenus le 24 octobre 1962. Le rituel de l'appel et de la prise de nivaquine (Je pensais toujours à mon père à ce moment là), avant le repas de midi, était un moment privilégié dans la journée. Nommé Brigadier le 16 décembre 1962, je suis le pilote de l'AMM8 qui avait pour nom "Guadeloupe". Noël 1962 s'est passé dans le dortoir, tous les colis reçus par chacun ont été fraternellement partagés. Compte tenu de la diversité de la provenance des Chasseurs, le menu était très varié.

En février, j'ai participé au peloton de formation pour être MDL. Nous étions en face de la ferme Oudali, sur la base de l'ALAT. Cet hiver était assez froid, pas d'eau chaude, bien évidemment, pour la douche. La camaraderie et la motivation qui régnaient dans le peloton, nous fait oublier toutes ces rigueurs. Obtenu le CA2 le 7 mars 1963, je suis parti au mois de mai en permission en métropole avec le bateau; sur le pont, pour ne pas être trop malade. Pendant celle-ci me parvient ma nomination au grade de MDL, quelle joie. Le retour au régiment s'est fait dans le luxe. Cabine individuelle et restaurant; une vraie croisière.

Me voila avec des responsabilités. Le capitaine COURBON, qui commandait l'escadron, était un homme qui faisait confiance. Notre travail n'en était que plus intéressant. Par exemple : Patrouilles de PM sur le secteur de Bougie. Qui descendait du trottoir quand nous croisions une patrouille ALN ? Nous, bien évidemment, la guerre était finie. Mission de convoyage en train Bougie/Alger A/R, sur deux jours, des libérables, permissionnaires et nouveaux arrivants. Seul mauvais souvenir, compte tenu du manque de personnel d'encadrement d'active, en particulier de Sous-officiers ( Le départ du régiment n'étant plus loin), nous étions de semaine et de garde souvent. La grange, qui servait de poste de garde, était infestée de punaises. Dès que la lumière s'éteignait, l'assaut commençait, nuit blanche assurée et récupération aléatoire.

je salue et remercie les Sous-officiers d'active qui, par leur participation financière, permettaient d'améliorer l'ordinaire du mess. Je me souviens des sangliers, achetés aux autochtones, débités dans la cour sur une échelle, des parties de boules avant le déjeuner, avec pour enjeu l'apéro, des sorties à la plage de Tichy. Les derniers appelés sont arrivés en juin 1963. J'ai participé à la formation conduite AMM8 de certains.

Le 18 octobre 1963, j'étais renvoyé dans mes foyers. Maintenant que j'ai 68 ans, je me demande encore pourquoi on confie des tâches aussi périlleuses à des gamins ? Si vous avez une explication, je suis toutes ouïes!

MDL Guy MOUZIN. Classe 60 2/B. 2ème Peloton.

Cela fait exactement 50 ans, j'étais incorporé avec la 60 2/B, direction Fort de l'Eau au Centre d'Instruction de l'ABC. Après 4 mois de classes, le 15 février 1961, j'ai pris la direction du 12ème RCA à M'Sila, affecté au 2ème peloton du 4ème escadron, qui se trouvait alors en poste à Baniou, sur la route de Bou-Saada, au bord du Chott El Hodna. Je fus affecté comme tireur sur l'AMM8 "Grésivaudan". Il y avait également des AMM8 aux noms suivants : "Gâtinais", "Guyenne", "Gascogne". Au mois d'août 1961, l'escadron se déplaça au Hamman Dalaa et y resta jusqu'en avril 1962. Puis, à cette dernière date, nouveau déplacement pour s'installer à Ighzer Amokrane, dans la vallée de la Soummam pour sécuriser la route allant vers Bougie et permettre le départ des pieds noirs vers la Métropole. Enfin, nouveau transfert de l'escadron à la ferme Oudali à Bougie, où je suis resté jusqu'à ma libération le 20 octobre 1962. Soit, en gros, 24 mois de service militaire. J'avais fait le peloton CA2 dans un poste tenu par un peloton du 4ème escadron qui était commandé par l'Adjudant SICRE. Je ne me souviens plus du nom du poste qui était dans la montagne et dans lequel se trouvait un obusier qui portait le nom de "Dréat".

Je me rappelle de quelques noms: le Capitaine CHABOUREAU qui commandait le 4ème Escadron, dont l'indicatif était à l'époque Pilaf Carmin. En second, il y avait le Lieutenant MARTIN qui m'a d'ailleurs fait passer le permis AM. le 2ème peloton était commandé par le MDL Chef Louis MERIC, puis par le S/Lieutenant TIMSIT. Au 2ème peloton, comme MDL, je me souviens de FIERDO ou FIARDO, qui était de Nice, de Richard WINKLER qui était engagé et qui a fait carrière comme Officier, Hugues d'AUDIFFRET. Autres noms qui me reviennent à l'esprit : BECHU, qui était pilote, PAWLAK, MORVAN qui était agent EDF dans le civil, BLANCHOUIN, originaire de la Sarthe, PASDELOUP, qui était de Tours. Il me semble, BENITO, originaire de l'est, BOISROBERT, originaire de St Nazaire, qui avait travaillé aux Chantiers de l'Atlantique. Je me souviens également du S/Lieutenant BURBAUD qui commandait le 3ème peloton, du MDL BONAFUENTE, qui avait été affecté à la Harka, AUBERT, qui avait du être du même CA2, de l'Adjudant SCHWARTZ. En feuilletant les photos de l'époque, je reconnais des visages, mais je suis incapable de mettre un nom dessus.

Après la libération, je n'ai pas gardé de contact avec les camarades du Régiment. Ces deux années ont été longues, avec seulement une permission, et la fin surtout a été psychologiquement plutôt difficile. Quand je suis rentré, j'ai voulu retrouver rapidement une vie normale et penser à l'avenir. Heureusement que nous avons passé quand même quelques bons moments, ce qui nous a aidé à supporter l'éloignement de la Métropole.

Quelques évènements marquants qui me viennent à l'esprit :

A Baniou, la construction d'une piscine qu'il fallait remplir avec une citerne et qui fonctionnait sans appareil d'épuration.

Les gardes périodiques à la SAS de Chellal, qui se trouvait entre M'Sila et Baniou.

L'atterrissage forcé d'un T6 de l'Armée de l'Air sur la piste du Hammam, suite à une défaillance du moteur.

Après le Cessez-le-feu, l'ALAT nous avait offert des baptêmes de l'air qui nous avaient permis de voir notre Secteur du ciel. A cette occasion, je me souviens d'avoir survolé Melouza, de sinistre mémoire.

L'inondation de nos guitounes à la ferme Oudali où nous logions pendant la construction des baraques en dur, dans le haut du terrain.

Les escortes de convois sensibles, en particulier le transfert des Harkis et de leurs familles, de Sétif et Djidjelli à Bougie, pour embarquement vers la Métropole. Je me rappelle également d'une escorte d'un convoi d'armes et de munitions entre Bougie et Constantine. Suite à une panne sèche d'une AM, nous avions pris du retard et nous sommes arrivés à Constantine à la nuit. Pour aller au camp Frey, on devait traverser le Rummel. Pas de chance, dans la nuit on s'est trompé de rue et nous avons du faire un demi-tour à tout le convoi dans un quartier indigène, parmi les civils plutôt étonnés. Finalement, nous sommes arrivés au camp Frey dans la nuit. Le poste de garde à l'entrée n'était pas prévenu de l'arrivée de ce convoi, sans doute pour des raisons de sécurité. Il y avait quand même 20 tonnes d'armes et de munitions !

Au retour du peloton d'Honneur à l'aérodrome le 27 septembre 1962, j'ai eu un sérieux problème à l'oeil. Le médecin-aspirant BUCHER m'a soigné et enlevé, avec les moyens du bord, les poussières qui s'étaient incrustées dans le cristallin.

J'arrête là la chasse aux souvenirs. Il est vrai qu'en deux années, il s'en est passé des choses.

Chasseur de 1ère Classe Guy BRETONNEAU. Classe 58 2/C. 2ème Peloton.

1ère anecdote :

En arrivant au 12ème Régiment de Chasseurs d'Afrique, j'ai été affecté au 2ème Peloton du 4ème Escadron qui se trouvait à Guendouza près d'Akbou, dans la vallée de la Soummam. Le Commandant de l'Escadron était le Capitaine de LESCURE, et mon Chef de Peloton, le Lieutenant BALEYTE. Ce dernier était également mon chef de bord sur l'AMM8 où j'étais tireur.

Dès le lendemain, le Lieutenant BALEYTE rassembla les tireurs des AM, des Scout-cars et des Half-tracks pour une séance d'entrainement au tir. Pour ce faire, il fallait retirer les bandes de balles pour mitrailleuses de 50 et de 30 qui étaient reliées avec des maillons métalliques qui nous servaient pour les opérations, et les remplacer par des bandes en toile qui servaient pour l'entrainement. Cela n'était pas pratique à poser et souvent il y avait des problèmes d'enrayement. Nous allions donc les retirer à l'armurerie.

J'étais dans ma tourelle occupé à mettre en place ma bande en toile sur la mitrailleuse de 30, j'introduis la bande dans le magasin, referme le couvercle et donne deux coups de sécurité obligatoires pour que la bande soit bien engagée.

Premier coup de sécurité....OK. Deuxième coup de sécurité...ta ta ta ta ta ta ta ta ta... une rafale de balles, peut être une quinzaine, vint crépiter sur le mur de la cour du poste ! Pour ceux qui ont connu l'endroit, et les autres, lorsque l'on venait d'Akbou, en rentrant dans Guendouza, on virait à droite, il y avait une grande cour avec la fameuse "Chambre des Miracles", avec derrière, le poste de Garde qui avait des vues sur le piton d'Akbou.

Suite à cette rafale de mitrailleuse sur le mur de la cour, tout le monde accouru pour savoir de qui se passait ! J'expliquai donc à mes copains comment cela s'était passé. Rapidement, nous constations que l'incident aurait pu avoir des conséquences dramatiques, car dans cette cour, il y avait très fréquemment beaucoup de monde ! Il y aurait pu avoir des blessés et des morts ! Mais là, à cette heure, personne...Quelle chance, Dieu merci !

Parmi l'attroupement rapidement formé autour de moi, le MDL/Chef MINIER s'approcha en hurlant : "BRETONNEAU ! Vous êtes complètement c..., vous êtes convoqué au bureau du Capitaine ". Je me rendis donc au bureau du Capitaine de LESCURE, tremblant comme une feuille ! J'expliquai les faits avec sanglots.

Après mon récit, réprimande bien sur à la pensée qu'un drame aurait pu se produire. Aujourd'hui, à 73 ans, j'en rêve encore ! Je m'attends à une sanction sévère.

Le motif tomba quelques jours plus tard : Ni sanction, ni peine : "BRETONNEAU ! Soyez attentif dans votre travail à l'avenir. " MERCI MON CAPITAINE !

Du même Chasseur de 1ère Classe Guy BRETONNEAU. Classe 58 2/C. 2ème Peloton.

2ème anecdote :

Courant 1961, les temps changèrent. Me voici muté au PC comme armurier et au poste de ravitaillement en carburant pour véhicule, aidé par le célèbre Corse et ami COSTA, sous les ordres du MDL/Chef BOUËTARD.

Chasseur Fernand LE RACHINEL Classe 62 1/A 1er Peloton, puis E.C.S.

Jeune ouvrier compositeur- typographe, muni de mon CAP, à l’âge de 19 ans, c’est à GUINGAMP que j’effectue mes 3 jours. Après une première série de tests, nous sommes 4 sélectionnés sur 40 pour un second test (de littérature politique, autant que je me souvienne). En finale, je suis reçu en compagnie d’un professeur et j’apprends avec fierté mon admission pour suivre un peloton d’élèves officiers. Ce sera à MOURMELON-LE-GRAND, au 503^e RCC. Le 4 janvier 1962.

56 élèves âgés de 19 à 31 ans. Je suis le plus jeune. N’étant pas sursitaire, j’ignore l’existence de la PMS et même de la PME. Face aux brillantes études de mes camarades, issus pour la plupart de très belles familles, mon certificat d’études primaires fera pâle figure. Ma sélection intriguera d’ailleurs plus d’un gradé. Au terme de cette formation EOR, une partie des élèves intégrera Saumur. Pour ma part, une affectation en Algérie me conduira au 12^e RCA. En compagnie de Philippe MEYER, issu du même peloton EOR.

La traversée en bateau comme pour les suivantes sera programmée à fond de cale. Une cale que nous partagions avec les familles de harkis. Conditions difficiles dans le vomi ou les jeunes appelés constituaient une source de revenus non négligeables pour les marins qui exploitaient honteusement la situation. Ceux-ci « offraient » leurs couchettes pour la somme de 100 F. Au premier voyage je partageai cette couchette avec un camarade et nous y dormîmes à tour de rôle pour 50 F chacun.

Le DIM à Alger. Le tri des appelés et le convoyage en train. Direction M’SILA. Une allure d’escargot en 3^e classe, le convoi ralentissant à chaque pont. Nous serons trois bleus affectés au 4^e escadron, basé à IGHZER-AMOKRANE et commandé par le Capitaine CHABOUREAU. Moi, Philippe MEYER et Michel CREVEL un jeune nancéen que sa mandoline ne quittera jamais. Faible relève qui décontenança le comité d’accueil.

Affecté au 1^er peloton comme tireur sur AM sous les ordres du Lieutenant TIMSIT, je me familiarise avec mes mitrailleuses de 50 et 30. Je découvre aussi mon canon et ses différentes sortes d’obus. Deux jours plus tard, le lieutenant TIMSIT m’annonce mon départ prochain à SETIF afin de suivre une formation de sous-officier. Philippe MEYER, de son côté est bien sur sollicité pour le même motif.

Je suis ravi car depuis MOURMELON, j’envisage une carrière militaire ; devenir officier, l’aventure ; c’est pour moi une promotion sociale. J’imagine aussi la fierté de mes parents de condition très modeste. Mais un gros grain de sable va mettre à mal mes projets. Le Lieutenant quitte précipitamment l’escadron ; pour assister, je crois, à l’inhumation d’un proche et ne reviendra pas. Le peloton se trouve alors provisoirement sous les ordres du chef MERICK. Ce dernier procède à un changement, je suppose avec l’aval du Capitaine, et envoie à ma place un nordiste, Emile DECLERCQ. Je ne serai donc pas Maréchal des logis. Désillusionné, vexé, je songerai désormais à mon avenir sous d’autres cieux.

De patrouilles en escortes, je découvrirai la Kabylie. C’est l’avantage de la cavalerie ! Recherche d’itinéraires de secours, rapatriement de familles de harkis jusqu’au port de BOUGIE. Protection des familles de gendarmes, de convois sensibles ; il m’arrivera aussi de garder de nuit, le monument aux morts d’AKBOU ou une ferme ou encore un cimetière. Les expériences seront diverses.

Quelques moments forts, avec l’indépendance qui nous clouera durant 3 jours dans le camp, retranchés à IGHZER-AMOKRANE, sans ravitaillement, alors que l’armée algérienne manifestait sa joie en tirant dans tous les sens. Le convoyage des familles de harkis dans les gorges de KERRATA, à grande vitesse. Les familles avaient été chargées à Constantine ; les enfants en bas âge étaient revêtus d’un sparadrap sur la bouche, les empêchant de pleurer. Les camions bâchés hermétiquement, il s’agissait officiellement d’un convoi de munitions. Avec les GMC cela allait, mais avec les SIMCA, nettement plus rapides, nos AM avaient du mal à suivre ; dans la tourelle, il fallait s’accrocher ! Les fellaghas disposaient des barrages ici ou là, avec des bidons dont l’espacement ne permettait pas à un camion de passer. Pour empêcher tout contrôle, il fallait forcer le barrage car il n’était pas question de s’arrêter. Arrivées au port de Bougie et toujours sous notre protection, ces familles, la peur au ventre, pouvaient enfin respirer, pris en main par les officiers de la Royale.

Un autre moment fort à IGHZER-AMOKRANE fut la tentative de désertion du Brigadier-chef harki CHEBABA ; après avoir fait l’extinction des feux dans nos chambrées, il entreprit de franchir en pleine nuit le mur d’enceinte du camp, en emportant je crois quelques armes. Le FLN l’attendait de l’autre côté du mur. Intercepté, sa tentative fut un échec. Vers 4 heures du matin, je fus réveillé pour escorter en jeep le déserteur vers ce qui devait être le 2^e bureau à M’SILA, afin d’y être interrogé. Lors de ce voyage, en plein soleil de midi, j’attrapai sur le visage un mémorable coup de soleil, avec des brulures au second degré. Le 1^er peloton comprenait plusieurs harkis regroupés au fond de l’étable qui faisait office de chambre. Etant le « bleu », le dernier arrivé, un lit superposé me fut attribué en limite des deux communautés. Aussi, je ne dormais souvent que d’un œil ; nous savions qu’un peu partout en Algérie plusieurs harkis essayaient de sauver leur peau en désertant. En vain ! Ceux-ci étaient exécutés sans pitié par le FLN. Nous avions aussi appris par la rumeur que dans certains cas, des appelés avaient été assassinés au moment de leur fuite. La vigilance était donc de mise.

Lorsque nous déménagerons pour BOUGIE à la ferme OUDALI, notre premier travail sera de niveler et aménager le terrain devant recevoir les bâtiments préfabriqués. Pendant toutes les semaines que va durer le chantier, nous dormirons sous de grandes tentes au confort spartiate ; chaleur éprouvante, moustiquaires, les pieds dans l’eau lors des orages, nous avions intérêt à vérifier l’intérieur de nos rangers ou de nos pataugas le matin avant de les enfiler. Les latrines creusées en lisière de camp représentaient une véritable expédition surtout en pleine nuit. Quant à l’environnement de ces lieux d’aisance, j’aimerais voir la tête des jeunes d’aujourd’hui, s’il leur fallait revivre cette situation !

Atteint d’une dysenterie amibienne, sonné, je fus dirigé sur l’infirmerie de garnison à BOUGIE. Je partageai ma chambre avec un harki âgé d’une cinquantaine d’années. Une sérieuse inquiétude me gagna quand je le vis chaque soir déplacer l’armoire de la chambre pour barricader la porte. Peur des représailles et d’être assassiné en pleine nuit.

Enfin, nos baraquements terminés nous accueillirent et la condition d’homme de troupe nous parut nettement plus confortable. Les missions se poursuivent et ma carrière militaire va connaitre un tournant décisif. Un jour, alors que je suis de garde d’honneur à l’entrée du camp, une alerte survient pour un convoi en difficulté. La situation est urgente et deux AM sont désignées pour la mission. La mienne en fait partie. Je suis récupéré à l’entrée du camp et je grimpe dans la tourelle sans avoir eu le temps de me changer. Au bout d’1 km, mon chef de char s’aperçoit que mes armes ne sont toujours pas déverrouillées. Obligé d’avouer que les clés des cadenas sont restées au camp, dans mon treillis ; il nous faut rebrousser chemin ! Cette mésaventure me vaudra les reproches appuyés de mes supérieurs.

Déclaré exempt de garde et surtout de port d’arme, je suis alors affecté à l’ECS où je vais occuper plusieurs fonctions successives. Préposé aux douches, sera mon premier emploi. Défileront devant moi, des milliers de personnes en tenue d’Adam, dans les installations sommaires de la ferme OUDALI. Tous les matins, je suis le premier levé pour allumer le feu alimentant la chaudière et réguler l’eau chaude. Je confesse que je ne garde pas un souvenir ému de cette responsabilité.

Mais un beau matin, l’Adjudant SICRE me convoqua dans son petit bureau faisant face au golf miniature. Il me signifia mon changement de statut prenant effet dès le lendemain. Coiffeur ! N’ayant aucune notion de ce métier ma nomination surprit tout le monde. Alors qu’un de mes camarades, VALADE, avait suivi une formation spécifique de coiffeur pendant ses quatre mois de classes ; un autre encore était coiffeur de métier. Le lieu où j’allais désormais opérer était le bureau de l’Adjudant. A la première heure, j’examinai mon matériel, une tondeuse à main ; elle ne me servira jamais…trop compliqué. Une tondeuse électrique, une paire de ciseaux et un couteau à la lame très aiguisée. L’Adjudant-chef SICRE souhaitant tester mes compétences sera mon premier client…et ma première victime. Alors que j’étais assez fier de cette coupe inaugurale, pourtant réalisée de manière peu académique, j’entrepris de parfaire l’ouvrage ! Une belle coupe cavalière en fignolant le tour de l’oreille avec mon long rasoir. J’oubliai tout simplement de lever mon couteau en contournant l’objet du délit. L’entaille conséquente provoqua une hémorragie qui mit l’Adjudant dans une fureur légitime. Mais après seulement quelques jours, je devins un spécialiste de « la coupe au rasoir » et de « la coupe tout ciseaux ». Et tout cela, sans aucune formation. Ma réputation dépassa le 4^e escadron et très vite une jeep fut mise à ma disposition pour exercer mes talents sur les officiers des régiments voisins. La consécration en quelque sorte ! Et une légère concurrence pour les coiffeurs civils. Par ailleurs, l’Adjudant veillait à ce que la relève qui nous arrivait après quelques mois d’Allemagne, soit bien gratifiée de la coupe « cavalière », bien dégagée ! Une seconde incorporation en somme.

Parallèlement, je ferai du reportage photo avec un appareil Dacora, acheté au foyer ; je serai serveur occasionnel, lors de réceptions officielles au mess ; écrivain public, pour certains de mes camarades en difficulté..

Ma tondeuse ayant trop chauffé, rendra l’âme et il s’avèrera impossible de la remplacer sur Bougie. Les ciseaux prendront la relève. Le hasard voudra que le Chef vaguemestre quitte sans délai l’escadron. Le Lieutenant DUMESNY n’a semble-t-il personne de disponible avec le bon profil pour le remplacer et me sollicite pour occuper cette fonction, en principe dévolue à un sous-officier. N’étant que seconde classe et de plus, exempt de port d’arme, ce n’était pas évident. Le rôle de vaguemestre étant crucial, je donnerai mon accord avec enthousiasme, signerai le 15 Mai 1963 un document où sont consignées mes responsabilités, communiquerai mon adresse civile et accepterai de porter une arme ; un PA en l’occurrence et je serai accompagné d’une escorte.

Le dimanche était un jour attendu qui me permettait de quitter le camp, en posant une permission pour assister à l’office religieux de Bougie où j’avais noué quelques relations au sein de la chorale. Pratiquement le seul à bénéficier de cette possibilité de sortie, une jeep m’amenait au centre de Bougie et après la Messe, je restais déjeuner dans un restaurant de la ville, retrouvant souvent quelques camarades.

Lors d’une de ces sorties, je fus très étonné d’être le seul militaire visible en ville ainsi qu’au restaurant. J’ignorais que tous les militaires du secteur de Bougie avaient été consignés à cause d’une grande manifestation politique prévue en centre ville. L’ordre n’était semble-t-il pas parvenu au 4^e escadron. Ou alors, les gradés avaient oublié qu’une jeep me conduisait tous les dimanches matins à Bougie. C’est en sortant du restaurant que je découvris avec stupeur une marée humaine remontant le boulevard avec banderoles et haut-parleurs. La lutte pour le pouvoir en Algérie entre trois willayas.

Une centaine de mètres nous séparaient ; en m’apercevant, certains éléments agités me firent la chasse. Je n’en menais pas large, heureusement que champion de cross, je courais vite. Isolé au milieu de la rue, au moment de prendre la fuite, je tombai sur deux légionnaires allemands. Nous devions être les seuls militaires présents en ville. Plus âgés, plus aguerris, plus surs d’eux, ils me prirent sous leur aile et nous courûmes jusqu’au port, où ils se saisirent sans ménagement d’une barcasse nous permettant d’échapper à nos poursuivants. De retour à la ferme OUDALI , je passai sous silence cette aventure, de crainte de ne plus pouvoir ressortir.

Viendra avec surprise ma libération anticipée, alors que j’étais parti pour 28 mois. En raison du départ rapide de plusieurs classes chaque mois, la mienne, la 62 1/A, sera la première à gagner 10 mois. Cela explique certainement les difficultés d’organisation des services de l’ECS, comme le départ rapide du vaguemestre. Le retour en bateau sera assez agité mais je dormirai toute la nuit sur le pont, au milieu de plusieurs harkis méditant sur leur triste sort.

Ce retour sur le KAIROUAN me fera prendre conscience qu’une page importante de ma vie est tournée. Je suis malgré tout, fier d’être resté 2^e classe ; fier d’être chasseur. Et fier de mon certificat de bonne conduite, signé Lieutenant-colonel MARSAUCHE. Cette expérience nord-africaine avec ses acquis, restera un excellent souvenir. C’est la croisée des chemins. A 21 ans, tous les rêves sont permis, la carrière militaire que j’avais tant espérée s’étant évanouie, il me reste plusieurs options, la Normandie, le Canada, le Japon et Tahiti. Ce sera la Normandie, pour peu de temps, puis la Suisse où je rencontrerai aussitôt deux autres français de retour d’Algérie. Ils me proposeront de les accompagner en Afrique avec un contrat de mercenaire. Je ne les suivrai pas. Beaucoup plus tard, j’aurai des contacts avec Bob DENARD en RSA ; mais ceci est une autre histoire.

De cette période en Kabylie. Quelques noms me reviennent en mémoire, le chef Yves SCHMITT décédé depuis peu et que je rencontrais au sein de l’Union Nationale des Anciens Chasseurs d’Afrique. Bernard PERRIN, responsable du foyer. Il m’a rendu visite à Genève, peu après notre démobilisation. PASDELOUP, BLANCHOIN, « NARVALLO », Gérard CLABAUT, DESVAGES, le chef CARATTERO, Jean-Pierre VACOSSAINT, DETREZ, Edmond MARQUE, Joseph PAWLAK, Joseph ORIEUX, Jean-Pierre POIRE, AUDOU et à l’ECS de Bougie, Bernard VALADAS, Gérard UBELMANN, ASTRUC…Il y a une vingtaine d’années, j’eus le grand plaisir de prendre un verre avec l’Adjudant SICRE que je revoyais avec émotion. De passage à Troyes, j’avais trouvé son nom dans l’annuaire.

Pour conclure, je regrette tout de même le manque d’informations dont disposaient les « chasseurs » sur les missions, la situation politique du pays ; nous ignorions les enjeux, les luttes d’influences entre les factions militaires et politiques, les massacres de harkis, de leurs villages, les souffrances des pieds-noirs, les tueries d’Oran. A 20 ans, nous étions des jeunes sans expérience face à un conflit qui nous dépassait. Ce n’est que beaucoup plus tard, avec l’aide de toute la littérature publiée sur la guerre d’Algérie que les éléments du puzzle se mettent en place et que le sens de nos actions, trouve son explication.

Gardant toujours en mémoire la devise du 12^e RCA « Audace n’est pas déraison » et n’hésitant pas à y faire référence en toute circonstance, la vie civile me sourira et m’apportera d’autres satisfactions. Sur le plan professionnel, en créant de nombreuses sociétés, et en obtenant le titre de « Meilleur Ouvrier de France ». Sur le plan politique, élu Conseiller général pendant plus de vingt ans et Député européen pendant dix ans. Des aventures qui m’ont conduit à découvrir une centaine de pays

S/Lieutenant Christian BURBAUD Classe 60 2/B Chef du 1er Peloton

Je suis arrivé au 12RCA en mai 1961 comme Aspirant en sortant de Saumur et après le stage d'Arzew

Mes affectations et fonctions :

-Dès mon arrivée à M'sila direction le 5° escadron, quelques jours avec le Cne Codet puis prise de commandement du poste de Tarmount .

-Mutation au 4° esc ( Lt Chaboureau ) pour diriger un cours de CA 2 ... quelques jours au Hammam pour préparer le cours puis direction Dar Kébira où se déroule la formation ( 2 mois je crois ) ; durant cette période l'adjudant (Sicre) qui commande le poste part en permission ainsi j'ai la responsabilité supplémentaire du poste et du peloton ... une opération impliquant plusieurs régiments voisins est réalisée à ce moment ...

Novembre -décembre je reviens au PC 4° Esc. après le CA 2 et le retour (sans doute? de l'adjudant) et prend le commandement du 1er Peloton AMM8 et passe Noel au Hammam.

1er janvier 1962 permission (10 jours ?) en France métropolitaine.

A mon retour de permission (vers le 15/1/62) toujours au 4° esc., je prends le commandement du poste de Tarmount et de son Peloton d'AMM8 jusqu'à fin avril.

Je rejoins alors le 503 ° RCC à Mourmelon.

Lieutenant René BALEYTE

Nous n'oublions pas que René BALEYTE, alors qu'il était au 12ème Cuirassiers, Commandé par le Colonel ROUVILLOIS, a été le premier à entrer dans Strasbourg avec le Sherman "Evreux" du Peloton Briot. Il était tireur, le Chef de Char était le MDL GELIS. Ce char en tantant de traverser le pont Vauban a encaissé 7 impacts de bazookas et 3 coups de 20mm !

DIVERS

Collection M. Crevel

MESSAGES REÇUS

contact : toudja.cultuelle@gmail.com Sujet : Amitiés avec Toudja

Contenu du message :
Je souhaite rentrer ne contact avec des personnes qui sont passées par Toudja à coté de Bougie algérie.
salutation et merci
https://www.facebook.com/toudja.cultuelle

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Posté par auboin à 09:57 - Commentaires […] - Permalien [#]